18 janv. 2011

Un jour, une info : la surprenante récolte des cranberries !

Je fais suite, ici, à mon précédent post au sujet du jus de Cranberry. Cet article était déjà suffisamment dense pour que je ne l'allonge pas davantage mais je voulais toutefois partager avec vous quelque chose que j'ai découvert lors de mes recherches sur la canneberge. 
En effet, j'ai été surpris, voire impressionné, par la façon très particulière de récolter ce fruit. 

La récolte de la canneberge a lieu vers septembre-octobre, lorsque le fruit est arrivé à maturité, avec une belle couleur rouge. Elle se pratique de la façon suivante : les "cannebergières", les parcelles de plantation, sont tout d'abord inondées sous 15 à 20 cm d'eau. Alors que les plantes sont sous l'eau, des batteuses mécaniques sont utilisées afin de détacher les fruits des plantes sans qu'aucun dommage ne soit causé à ces dernières. Le niveau d'eau est alors élevé à environ 40 cm. 
Les fruits qui sont creux et légers, remontent à la surface. Ils sont alors rassemblés par les agriculteurs, les genoux dans l'eau (très froide), qui emprisonnent les baies dans un boudin flottant. Elles sont alors rassemblées et pompées pour être transportées en camion au lieu de tri et de nettoyage. L'eau qui a servi à inonder un champs est alors réutilisée pour un processus identique dans un autre champs.

Voici ce que ça donne en image :



Surprenant , non? 

En comparaison, voici une récolte de canneberge à la fin du 19ème siècle :

Si vous souhaitiez encore plus d'informations sur la canneberge, voici les principaux sites en français :
  - Coopérative Ocean Spray : www.oceanspray.fr
  - Centre d'information de la canneberge : www.canneberge.qc.ca
  - Société transformatrice Atoka : www.atoka.qc.ca
  - Association des Producteurs de Canneberge du Quebec (APCQ : www.notrecanneberge.com
  - www.canneberge-infos.com
mais aussi en anglais :
  - Wisconsin State Cranberry Growers Association : www.wiscran.org/
  - Cape Cod Cranberry Grower's association :  www.cranberries.org



17 janv. 2011

Un jour, un article : "Les Français boiront moins de vin mais plus de whisky et de vodka à l'horizon 2014" - LeParisien.fr - 11.01.11

Un article intéressant est paru sur le site internet du Parisien dans le dossier "Cuisine" de la rubrique "la Parisienne" le 11 janvier dernier. 
Cet article fait suite à la publication et à la présentation d'un rapport IWSR-Vinexpo sur les perspectives de croissance du marché des vins et spiritueux à horizon 2014.
The IWSR ( International Wine and Spirits Record) est en effet devenue , depuis 1971, la base de donnée la plus large et la plus détaillée du marché mondial des spiritueux et Vinexpo, le salon international du vin et des spiritueux qui se tient à Bordeaux, s'y est associé depuis 8 ans pour présenter un rapport annuel publique sur les tendances du marché. 


Dans l'article "Les Français boiront moins de vin mais plus de whisky et de vodka à l'horizon 2014", voici les chiffres clés qui sont rapportés :
1 - À l'horizon 2014, les habitudes de consommation de boissons alcoolisées chez les Français auront changé et se porteront davantage sur les spiritueux : prévisions à - 4% pour les vins tranquilles, + 1% pour les vins effervescents, +6,5% pour le whisky écossais, +18,5% pour la vodka et +6% pour le rhum.
2 - Entre 2005 et 2009, la consommation de vodka a augmenté de 65 % en 5 ans pour atteindre 2,50 millions de caisses de 9L. Un succès, en partie dû à l'engouement des mélanges vodka/boissons énergisantes en France.

3 - La baisse des vins tranquilles (-4%) sera principalement due à la baisse du vin rouge (-9%), mais le vin blanc sera aussi touché (-4,5%) et le vin rosé continuera de croître (+6%) mais à un rythme moins soutenu que pendant les années 2005-2009. 


(Note : je pense que les chiffres présentés sont des croissances annuelles moyennes mais cela n'est pas précisé)


Je reste toutefois toujours sceptique quand je lis des prévisions de marché à 3 ans sur les spiritueux : j'avais beaucoup travaillé et m'étais beaucoup intéressé à cette question chez Pernod et il est si difficile d'appréhender les évolutions de façon précise. Il y a tellement de facteurs qui entrent en compte : ce n'est pas qu'une question de demande consommateur pure mais aussi une question de contexte économique (orientation de la consommation en général, contexte législatif...) et d'évolution de la distribution (type de promotion et volumes promus, place de linéaire, volumes vendus en "parallèle" ...). Le point de la promotion a, par exemple, une influence particulièrement forte : certaines grosses marques font 100% de leur croissance en promotion grâce à des promotions de type "1 pour 1", un rythme impossible à tenir sur la durée. 


Toutefois, la conclusion de l'article ne peut que me plaire : ces données montrent l'importance croissante des spiritueux. 
Mais, si la question "en quelle quantité boira-t-on ?" est très intéressante, celle de "comment boira-t-on ?" m'intéresse bien davantage ... Et sur ce point, l'horizon 2014 nous réserve certainement bien des surprises : les marques continueront d'éduquer le marché, les réseaux de distribution s'adapteront et prendront parfois les devant, et peut-être certains acteurs innovants feront leur apparition ? 

15 janv. 2011

Un jour, un cocktail : le Culto a la Vida

Chose promise hier, chose due : voici un cocktail à base de jus de cranberry !


Aujourd'hui, je voudrais en effet partager avec vous la recette d'un cocktail à la fois simple à préparer et délicieux à déguster : le "Culto a la Vida".
Créé par la marque Havana Club pour sa référence 7 ans d'âge, ce cocktail à base de rhum âgé et de jus de cranberry est un délice. C'est certainement le cocktail que j'ai le plus souvent préparé et proposé chez moi, à des amis, en apéritif ! 


Voici la recette du Culto a la vida : dans un verre tumbler, faites fondre une cuillère à café de sucre dans le jus d'un demi citron vert (1,5 cl). Ajoutez quelques glaçons, puis 12 cl de jus de cranberry. Complétez avec 6 cl de Havana Club 7 ans. Mélangez doucement pour avoir un cocktail homogène (notamment en raison du sucre et du citron vert qui sont au fond du verre). Le fait d'avoir une paille permet aussi de bien aller chercher ces deux ingrédients !  


Un cocktail premium, frais et doux, dans lequel les arômes du rhum âgé s'expriment de façon très agréable. Le sucre compense le côté âpre et astringent du jus de cranberry et l'acidité du citron vert, et le tout donne un résultat très équilibré.
La principale difficulté de ce cocktail est de se procurer le rhum Havana Club 7 ans, qui n'est malheureusement pas disponible partout !




Petite synthèse sur le cocktail Culto a la Vida:
Éléments objectifs :
- Type : cocktail à base de rhum âgé
- Ingrédients : rhum Havana Club 7 ans, jus de cranberry, sucre et citron vert 
- Verre : tumbler
- Technique : directement dans le verre

Avis personnel :
- Note : 5/5

- Qualificatifs : fruité, rafraîchissant, équilibré, premium
- Quand? : en apéritif 
- Complexité : 1/5
- Ingrédients habituellement chez soi : 1/5 
- Facilité à se procurer les ingrédients manquant : 3/5
- Prix : un peu élevé (à cause du rhum Havana Club 7 ans ... indispensable)



14 janv. 2011

Un jour, un ingrédient cocktail : le Jus de Cranberry





© OceanSpray

Le jus de Cranberry est devenu l'un des ingrédients les plus en vogue dans la réalisation et la création des cocktails modernes. Son goût fruité et acidulé, qui donne des boissons rafraîchissantes et désaltérantes, correspond bien à une tendance de consommation aujourd’hui. Cela lui permet de se fondre facilement et agréablement dans les cocktails et sa couleur rouge les embellit. 

Si la cranberry est une baie très réputée et souvent consommée en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), il est moins courant de la consommer en France. Mais cette tendance évolue et son développement est croissant.

Je vous propose de revenir un peu sur les raisons pour lesquelles ce jus a mis du temps à émerger chez nous et sur celles qui expliquent son boom aujourd’hui.

En commençant cet article, je pensais qu’il ne ferait que quelques lignes. Mais en me penchant sur ce produit, j’ai vraiment découvert des choses, une histoire, une culture, des détails scientifiques, un enjeu marketing, et je me suis aussi rendu compte qu’il y avait beaucoup de confusion autour de ce produit. C’est donc finalement un article de fond, assez dense, que je vous propose.

Il faut tout d’abord reconnaître que la cranberry ou même les autres espèces d’airelles ne sont pas des fruits répandus en France et qu’ils ne font pas autant partie de notre « patrimoine » gastronomique que chez nos cousins d’outre-atlantique.

1/ La cranberry utilisée pour le jus pousse principalement dans l’est de l’Amérique du Nord.
Les cranberries à partir desquelles le jus de cranberry est produit (en très grande majorité) sont des Ericacées du genre Vaccinium macrocarpon, plus connues sous les noms de « cranberry », « canneberge », « grande airelle rouge d’Amérique », ou encore « ataca » ou « atoca » au Québec (empruntant le nom d’origine iroquoise). Elle est la cousine de notre airelle rouge d’Europe, la Vaccinium vitis-idaea, que l’on retrouve dans le Jura, les Vosges ou les Alpes.
En fait, la cranberry désigne à la fois une plante (la plante de canneberge - un arbrisseau vivace) et un fruit (le fruit de canneberge, une baie rouge rubis de la taille d’une petite cerise).
Cette plante se développe principalement dans des régions froides et humides, des tourbières, et sur des sols sablonneux. C’est la raison pour laquelle elle est cultivée principalement à l’est des Etats-Unis et du Canada qui offre des terrains et un climat propices à son exploitation à une échelle plus importante. 90% de la production vient en réalité de trois états : le Wisconsin, le Massachusetts et le New Jersey.  
Aujourd'hui, la cranberry est cultivée industriellement dans des « cannebergières », terrains aménagés qui, à l'image des rizières, sont ennoyés pour la récolte.

2/ La cranberry est ancrée dans la culture nord-américaine 
La cranberry fait en effet partie du patrimoine culturel des Américains (E-U et Canada). Les Indiens d’Amérique utilisaient déjà la cranberry comme aliment et comme remède naturel, et se servaient de ses pigments rouges comme teinture pour les vêtements. D’après la légende, c’est en 1620 que deux Iroquois ont transmis ce fruit sauvage aux premiers pionniers pour les sauver d’un hiver très rude. 
L’histoire que j'ai trouvée sur le site de la coopérative Ocean Spray raconte que lors de la fête de la célébration, des Indiens invités apportèrent des dindes qui se marièrent à merveille avec la sauce de cranberry cuisinée par les nouveaux arrivants. Ainsi serait née la tradition de Thanksgiving aux Etats-Unis célébrée chaque mois de Novembre et cette association culinaire (dinde-sauce de cranberry) est devenue un incontournable que nous n’avons pas en Europe.
De l’origine iroquoise vient d’ailleurs le nom Canneberge. Les Indiens l’appelaient en effet « ataca » ou « atoca » en raison de la forme de la fleur de l’arbuste, ressemblant à une grue au long bec. D’où le nom « crane-berry », puis cranberry, « crane » signifiant « grue » en anglais.

3/ Les pays anglo-saxons sont très en avance sur la culture du cocktail, dont le jus de cranberry est un ingrédient courant.
En effet, si la cranberry est beaucoup utilisée pour des confitures ou des sauces en Amérique du Nord, elle est aussi et surtout très consommée en jus, en particulier pour les cocktails. Le Cosmopolitan et le Sex on the Beach, à base notamment de jus de cranberry, font partie des cocktails les plus connus dans le monde. D’ailleurs, pour l’anecdote, « beach » dans le nom d'un cocktail signifie « cranberry ». 

Mais si ces trois raisons expliquent pourquoi la cranberry ou canneberge n’était pas très consommée en France, cela n’explique pas totalement pourquoi le jus de cranberry connaît une si forte croissance aujourd’hui.

1/ Le cocktail ne cesse de croître en France!
Eh bien, oui ! L’une de ces raisons est que la culture du cocktail arrive jusque chez nous. Et le jus de cranberry est l’un des ingrédients qui en bénéficie le plus. Le Cosmopolitan rendu plus que célèbre par la série Sex and the City et mis en avant par certaines marques de boisson comme Cointreau, a véritablement fait émerger le jus de cranberry et l’a popularisé.

2/ Un alicament aux bénéfices santé reconnus et de plus en plus connus !
La canneberge est un fruit d’une puissance qui n’est plus à prouvée, il s’agit d’un nutriment riche en tout genre.
 Les Iroquois l’utilisaient déjà pour ses nombreuses vertus. Parmi celles-ci, la canneberge est par exemple très riche en vitamine C.
Il s’agit aussi du fruit courant le plus riche en antioxydants, ces composants qui luttent contre le vieillissement cellulaire. L’AFSSA a même reconnu dans des études que la consommation de jus de cranberry contribue à une diminution de la fixation de certaines bactéries aux parois urinaires.
Ces antioxydants proviennent notamment de la densité des tannins sur sa peau. Ce sont ces tannins qui donnent le goût âpre et astringent du jus de cranberry lorsqu’il est consommé pur.

3/ Un jus de fruit devenu accessible à l’achat
L’arrivée de la marque Ocean Spray en France en 2005 a permis de rendre ce jus facilement accessible. Ce n’était plus uniquement un « ingrédient de barman », mais les consommateurs occasionnels comme moi pouvaient se le procurer en supermarché. Il a aussi été de plus en plus associé à d’autres fruits pour proposer de nouveaux goûts : pomme-cranberry, raisin-cranberry… Cela a vraiment poussé la croissance et la notoriété de ce jus.
La distribution en France depuis un an par Coca-Cola Entreprise en accélèrera aussi certainement la promotion.

Toutes les grandes marques de jus proposent aujourd’hui la référence « cranberry » : Granini, Pampryl, Caraïbos, Ocean Spray,… et il devient de plus en plus facile de s’en procurer. Il est proposé soit en jus à base de concentré (celui utilisé pour les cocktails), soit pur mais plutôt dans les magasins bio. Ce dernier jus (pur) est encore plus difficile à boire seul !

Il n’y a plus qu’à déguster le jus de cranberry en cocktail ce week-end (avec modération). Je vous ai déjà donné sur ce blog deux recettes à base de jus de cranberry (le Cosmopolitan et le Bloody Ballantine’s), mais je vous donne aussi rendez-vous demain pour une nouvelle recette… l’une de mes préférées !!

12 janv. 2011

Un jour, une histoire : le film "Cocktail"

Il y a bien quelques films et quelques séries dans lesquels le ou les cocktails ont une place importante. Mais il y en a un qui lui donne une place inégalée : je parle bien évidemment de "Cocktail", le film culte de Roger Donaldson avec Tom Cruise, alias "Mr Brian Flanagan". 

Je ne pouvais pas ne pas en parler un jour dans ce blog...  et j'avais envie de partager avec vous un petit moment de détente aujourd'hui. Alors, je vous propose de revivre l'une des scènes mythiques de ce film : 




Très honnêtement, ce film n'a jamais eu un véritable impact sur moi, en tout cas ni dans mes projets professionnels, ni dans mes choix de consommation. 
Il faut dire que je n'avais que 5 ans quand il est sorti au cinéma (je suis désolé pour ceux qui vont lire ce post et qui se diront : mince, moi, j'en avais déjà 10/15/20... :-) !! ). 


Par ailleurs, on ne peut pas dire que ce soit un film très intellectuel. Ça ... détend ! 
On pourrait même penser qu'il fait un peu "cliché" : 
- on s'assure un titre qui plaira aux garçons (l'alcool) tout en mettant Tom Cruise en vedette pour séduire les jeunes femmes, 
- on raconte l'histoire d'un jeune homme ambitieux qui veut conquérir Wall Street mais on n'oublie pas les filles avec une love strory pleine de rebondissements (je crois que tu me plais, oui je t'aime, je te trompe, je t'aime plus, je te quitte mais je t'aime quand même, c'est évident que tu es fait(e) pour moi, mais le destin nous sépare, on se retrouve, on s'aime de nouveau ...etc.), 
- et on met en avant des scènes qui font rêver à la fois les garçons ("j'aimerais tellement être Tom Cruise pour séduire des dizaines de filles en furie en jonglant avec un shaker") et les filles ("j'aimerais tellement être Elisabeth Shue pour pouvoir embrasser Tom Cruise") ... 
Bref du grand cinéma ! 


Mais, je ne suis qu'un homme (un de ceux mentionnés ci-dessus) et j'avoue que ça marche un peu : je l'ai vu et ça me plaît de le revoir quand ça repasse  ! 
Ah, cette scène culte, elle me fait quand même vraiment rêver !!! :-)



11 janv. 2011

Un jour, SIPEASY : 2.0 étape 3, la création d'un compte Twitter

En même temps que je m'occupais de créer la page Facebook de Sipeasy , j'ai souhaité poursuivre mon expérience "social media" en créant un compte Twitter

Autant Facebook est un media (un outil) qui est quasi-unanimement reconnu et dont une entreprise ou une marque ne peut plus vraiment se passer aujourd'hui, autant Twitter est parfois un peu plus décrié et donc moins suivi, voire abandonné par certains.
Je ne suis pas sûr que je me serais finalement inscrit à titre personnel. Pour autant, je n'ai eu aucun problème à m'y lancer dans le cadre de la création de Sipeasy. En effet, la création d'entreprise donne souvent l'opportunité de découvrir de nouvelles choses, de tenter des expériences ou de satisfaire une certaine curiosité. Mais ce n'est pas juste un alibi, cela va au-delà, car il y a bien un véritable intérêt "professionnel" à le faire. 

Ainsi, jeudi dernier, titillé par un nouveau mail qui me demandait mon compte Twitter et auquel je ne pouvais pas répondre, je me suis rendu sur le site de Twitter. En remplissant quatre cases et en validant les CGU, le compte aurait été créé. Sauf que ... sauf que lorsque j'ai voulu saisir "sipeasy" comme Nom de Compte (@sipeasy), il était déjà pris ! Tant pis, en attendant j'ai créé @pefrossard mais je restais sur ma faim : le but initial était quand même de pouvoir communiquer en tant que marque/société ! 

Après une petite demande de conseil auprès d'un expert dans le domaine (merci @guilhem !), celui-ci m'a redirigé vers un article du blog d'Alexandre Delivet (@Alexd)  "pourquoi et comment reprendre un nom sur Twitter?" que je vous recommande si vous êtes ou si vous vous mettez sur Twitter. L'article correspondait exactement à mon problème : le compte Twitter @sipeasy était "occupé" mais "inactif". 
J'ai suivi la procédure suggérée et en moins de trois heures, je recevais un message de l'Assistance Française de Twitter me disant que le compte était libéré. Je me suis dépêché de m'inscrire et de le récupérer. Donc petit conseil si vous souhaitez créer un compte twitter qui pourrait attirer des convoitises, ne le laissez pas inactif !  

J'ai donc maintenant mes deux comptes : @sipeasy et @pefrossard. Si vous y êtes, je vous suivrai, et n'hésitez pas à me suivre ;-)   


Pour ceux qui, comme moi, n'y connaissaient pas grand chose, voici les 4 codes qui me semblent "clés" à maîtriser :
- "@" : il est toujours accolé à un pseudo twitter (ex: @sipeasy). Dans un message, il permet d'adresser le message à la personne désignée en particulier, mais attention, tous vos "abonnés" reçoivent le tweet, ce n'est pas un message privé ! 
- "DM" (Direct Message) : message privé, seul votre destinataire le reçoit. Attention, vous ne pouvez adresser de messages qu'aux personnes qui sont abonnées à vos tweets
- "#" (hashtag) : suivi d'un mot, il correspond à un mot clé, à un thème de conversation. Par exemple si vous cliquez dans un tweet sur #cocktail, vous tomberez sur l'ensemble des tweets dans lesquels il y a #cocktail 
- RT (ReTweet) : un message contenant "RT" est un message déjà publié par une première personne et republié par une nouvelle personne. Une façon de mettre en évidence que vous  "forwardez" un message que vous avez reçu. 

Un blog, une page Facebook, un compte Twitter, un code 2D créé : mon année 2.0 est clairement lancée !!!

Toutefois, je n'oublie pas que le coeur de mon business n'est pas sur Internet mais bien dans le monde réel. Comme mes camarades de Chaak qui viennent tout juste de signer leur compromis de vente (bravo !!), l'objectif est désormais de trouver un local commercial ... affaire à suivre :-) 

10 janv. 2011

Un jour, SIPEASY : 2.0 étape 2, la création d'une page Facebook

Comme je le prédisais à certains, 2011 sera pour moi une année 2.0 (ou 2.0.1.1 !!). 
Je reconnais volontiers être un peu en retard sur ce sujet. Et j'avoue préférer le monde physique, les bonnes vieilles boutiques de ma rue, la relation humaine en directe, notamment autour d'un verre ... !!
Mais je ne peux pas le nier : le web apporte beaucoup, surtout pour le marketing et la communication. 


Ainsi, je me dois de rattraper mon retard ! Et les nombreuses réticences que j'avais à titre personnel, mon projet d'entreprise me les fait sauter. 
Fort de ces constats et de cette nouvelle dynamique, j'ai commencé par créer ce blog. Une "Étape 1" pas si simple quand on ne s'y connait pas du tout en blogging et qu'on ne maitrise pas la dimension informatique ! Je reviendrai sur ce sujet très bientôt pour vous faire partager mon retour d'expérience et les erreurs commises...




"Étape 2" de ma démarche : me plonger dans l'univers Facebook que j'ai fui jusqu'à aujourd'hui (oui il existe encore des gens qui ne sont pas sur FB). 
Il y a quelques semaines, j'ai ainsi créé, un peu vite fait, un compte Facebook d'entreprise au nom de Sipeasy. Mais les semaines ont passé et je ne retrouvais plus le mot de passe de mon compte. 
Samedi, je me suis alors fait "happé" par le système Facebook qui, en me redonnant un accès, m'a insidieusement fait transformer mon compte entreprise en compte personnel. 
Il y a d'ailleurs quelque chose de très bizarre qui s'est passé - comme si le compte avait disparu - et, pour être honnête, je ne comprends toujours pas. J'ai donc eu un petite montée de stress quand je me suis aperçu de la forfaiture et j'étais totalement perdu. Comment faire ? Facebook annonce assez clairement qu'il est possible de transformer un compte d'entreprise en compte personnel mais que l'inverse est impossible ! I-ré-ver-si-ble !! Et comment trouver des réponses à ses questions ?! Qui contacter ? Autant Twitter a un service d'assistance réactif, autant Facebook est, j'ai l'impression, assez pauvre sur ce sujet. Un certain nombre de questions fréquentes sont présentées mais il est très difficile de trouver un lien pour envoyer une question ou pour demander de l'aide...


Finalement, le résultat est plutôt positif. Un "compte" d'entreprise a un intérêt et des fonctionnalités limités, une "page" Facebook, c'est pas si mal.   
J'ai ainsi créé une page Facebook pour "Sipeasy" et je tenterai de la faire vivre au mieux ! 


Plus je regarde ma page (vierge) , plus je me dis que je suis vraiment à la ramasse ! Je sais que ce sera rapide à apprendre, mais soyez indulgent au début, je découvre  ;-)


ps : je lance un petit concours via ce blog : le premier d'entre vous qui "like" ma page Sipeasy recevra à un cadeau Sipeasy lors de l'ouverture de la première boutique ... 





9 janv. 2011

Un jour, un cocktail : le Cognac Summit

Il y a quelques jours, dans mon post sur l'article de l'Express "Cognac chic, Cognac mix", je présentais le cocktail Cognac Summit .
Ce cocktail "signature" a été créé en 2008 lors de l'International Cognac Summit par une vingtaine de mixologistes des plus grand établissements mondiaux.  
Le BNIC (Bureau national interprofessionnel du Cognac) s'est véritablement appuyé sur ce cocktail pour travailler toute la thématique de la mixologie autour du Cognac. C'est ainsi que le "Cognac Summit" a donné naissance à un site internet dédié et à une application iphone gratuite.


Jusqu'à aujourd'hui, j'avais eu deux occasions de le déguster : au salon Cocktail Spirits fin mai 2010 et au Grand Tasting en décembre dernier. J'avoue que j'avais été un peu déçu la première fois mais cela n'a fait qu'accroître ma surprise au Grand Tasting quand je l'ai retesté. Il y a beaucoup de choses qui peuvent changer la perception de ce cocktail : les ingrédients, la quantité de glace, le volume servi... Et surtout, parmi les ingrédients, le premier d'entre eux : le cognac. Car l'inconvénient d'un "cocktail signature" sur une appellation plutôt que sur une référence, est bien le très large choix de produits. Or, chaque cognac ne se marie pas de la même façon aux autres ingrédients de ce cocktail.
Du coup le meilleur moyen de trancher mon opinion sur ce cocktail est de le refaire chez moi... ce que j'ai fait pour vous, ce week-end ! Mais n'ayant que du Martell Cordon Bleu ouvert, était-il vraiment possible d'être décu ?


Voici la recette officielle du "Cognac Summit" : dans un verre ballon, placez un zeste de citron vert et 4 fines lamelles de gingembre frais. Versez 2 cl de Cognac VSOP puis pressez légèrement 2 à 3 fois à l’aide d’un pilon. Remplissez le verre à moitié avec des glaçons et remuez à l’aide d’une cuillère. Versez à nouveau 2 cl de Cognac VSOP, ajoutez 6 cl de limonade, puis remuez à nouveau 5 secondes. Il est alors prêt à être servi. 
En option, il est proposé (ou recommandé) de rajouter une pelure de concombre.


Ce cocktail est frais, agréable à boire. Il laisse une forte présence au Cognac (1/3 du liquide) donc relativement fort. Mais cela permet de retrouver les arômes du spiritueux et de les laisser s'exprimer différemment. En conclusion, un cocktail intéressant à proposer, mais du fait des ingrédients, peut-être difficile à réaliser chez soi. À moins que l'accès aux ingrédients ne vous soit facilité ... Ah, si seulement ... ;-)


Petite synthèse sur le Cognac Summit :
Éléments objectifs :
- Type : cocktail à base de Cognac
- Ingrédients : Cognac, limonade (si possible artisanale), gingembre frais, citron vert
- Verre : Verre "old fashioned" ou ballon
- Technique : Directement dans le verre
Avis personnel :
- Note : 4/5 
- Qualificatif : raffiné, rafraichissant mais puissant, fruité et épicé  
- Quand? : tout au long de la soirée
- Complexité : 2/5
- Ingrédients sous la main : 1/5 
- Facilité à se procurer les ingrédients : 4/5
- Prix : assez élevé (surtout à cause du Cognac)

Si certains sont curieux de savoir comment une vingtaine de mixologistes créent ensemble un nouveau cocktail, voici une vidéo très intéressante qui en retrace la création lors de l'International Cognac Summit en 2008 :

Vidéo International Cognac Summit 2008
par boucardvideo

7 janv. 2011

Un jour, un ingrédient pour cocktail : le Citron Vert !

Tout à l'heure, je me suis rendu au supermarché pour acheter du citron vert dans le but de préparer un des cocktails dont je vous posterai la recette très bientôt. NB : oui, tester des cocktails fait partie de mon travail ...:-)


Et je me suis ainsi posé pour la énième fois la question : mais quelles sont donc les astuces pour acheter un "bon" citron vert ?

Voici le fruit de mes recherches sur Internet (en espérant qu'il n'y ait pas d'erreurs !), 
quelques infos et astuces :



1- Tout d'abord, un petit peu d'histoire. Le citron vert est un agrume. En réalité, ce n'est pas une variété de citron mais celle d'un agrume très proche : la lime. 
Le citron vert est le fruit du limettier (2 espèces : Citrus Aurantifolia et Citrus Latifolia), un arbuste de la famille des rutacées qui a l'avantage de produire des fleurs et des fruits toute l'année. 
Le fruit a un aspect de petit citron de 5 à 8 cm de diamètre. Son écorce est fine et lisse, de couleur vert foncé. La chair, de même couleur, est juteuse et très acide. 
Originaire d'Inde ou de Malaisie, le citron vert a été diffusé autour de la Méditerranée par les Croisés et il a été introduit en Amérique par les Portugais. La "lime" continue d'être cultivée dans les pays tropicaux : Antilles, Mexique, Brésil...

2 - Pour bien choisir son citron vert, préférez les citrons brillants et bien fermes, d'une belle couleur verte. Evitez les citrons verts qui ont une peau trop dure ou trop asséchée. Une autre astuce : soupesez les citrons avec votre main car les plus lourds donnent souvent plus de jus.

3- Le moyen d'acheminement peut aussi donner de bonnes indications. Tout comme les ananas ou les mangues, le citron vert peut-être acheminé « par avion » ou « par bateau ». Demandez donc conseil auprès de votre primeur ou regardez bien les étiquettes. Les premiers sont généralement plus juteux et ont une couleur verte bien uniforme car ils ont été cueillis à leur maturité. Les autres ont été cueillis "verts". Ils sont en général moins juteux et moins goûteux. Leur couleur verte est souvent moins uniforme, avec des taches plus jaunes. Les premiers sont en revanche plus chers.

4 - Pour extraire le maximum de jus de votre citron, vous pouvez le faire rouler sur un plan de travail à l'aide de la paume de la main. Il paraitrait également qu'en congelant le citron vert, celui-ci libère au final plus de jus.

Malheureusement je n'ai pas trouvé beaucoup plus d'indications. Mais je vais continuer à creuser la question et vous tiendrai au courant si je découvre de nouvelles astuces.

Le citron vert est en tout cas l'un des ingrédients les plus récurrents dans les recettes de cocktail, et pour réaliser un bon cocktail, il faut de bons ingrédients ! Alors prenez soin de bien choisir vos citrons. Et préparez bien vos cocktails ce week-end !

6 janv. 2011

Un jour, une innovation : GrinOn Industries présente la nouvelle génération de pompe à bière

Petite découverte assez rigolote. La société américaine GrinOn Industries a développé une nouvelle machine destinée à remplacer les traditionnelles pompes à bières
Avec le Bottoms Up Draft Beer Dispensing System®, la bière est servie par le bas du gobelet via un orifice découpé dans le fond du verre, qu’un disque magnétique rebouche automatiquement lorsque le verre est retiré. La pastille aimantée peut être customisée et le le système permet de remplir près de 45 bières par minutes !








C'est surprenant voire assez bluffant ! Au début, j'en rigolais un peu, mais je me dis que ça ouvre un nombre immense de possibilités dans le service des boissons... 
Et si demain, on préparait des cocktails par le dessous du verre ? 

5 janv. 2011

Un jour, un site : MyElefant.com

Comme je le mentionnais dans mon post du 23 décembre sur la campagne 2D d'Absolut, mes camarades co-incubés de MyElefant ont sorti une version bêta de leur application et de leur site, donc de leur service.
Au delà de les féliciter pour cette belle réalisation, je voudrais surtout vous en recommander l'utilisation !


L'ambition de MyElefant est de vous aider à faire le lien entre le monde réel et le web. La société apporte en réalité deux services totalement gratuits (+ 1 BtoB payant):
- tout d'abord un lecteur de code 2D sous toutes ses formes (flash code, QR code, data matrix ), avec l'avantage de vous envoyer le lien web de ce que vous avez flashé sur votre adresse mail, prolongeant ainsi l'expérience mobile, pas uniquement sur votre téléphone, mais aussi sur votre ordinateur ...
- ensuite et surtout la possibilité de créer soi-même un code et d'y associer un contenu sur une page pré-formatée.


La deuxième solution proposée est vraiment intéressante car elle permet une véritable démocratisation du code 2D. Si comme moi, vous êtes sensibles au potentiel immense d'un tel outil mais que vous ne vous y connaissez pas en technique et donc ne pouvez pas développer de page web (même simple), l'application MyElefant est pour vous ! 
Vous pouvez l'utiliser pour tout ! 
Parmi les exemples que donnent Cyril et Jean-Philippe, on peut prendre celui d'un groupe de musique. Ils peuvent créer un code présentant leur groupe et y associer plusieurs contenus : un petit texte de présentation de leur groupe, leur lien facebook, une photo d'eux et un film de leur répétition. Mais ils peuvent aussi créer un code pour leur concert de samedi prochain qu'ils imprimeront sur leurs affiches avec un contenu différent : les infos sur ce concert (date, horaire...), un extrait de leur meilleur chanson, une photo de leur album... etc. etc. etc. 
Mais vous pouvez aussi créer votre carte de visite, une présentation de votre société, vers une description de chacun de vos produits, un lien vers un film de teasing ... 
C'est simple d'utilisation et très pratique. 


Le gros problème du Code 2D a longtemps été celui du serpent qui se mort la queue : pour que les gens l'utilisent, il faut qu'il y ait du contenu. Mais pour que les annonceurs dépensent pour créer du contenu, il faut qu'il y ait des consommateurs qui puissent et veulent le recevoir. 
Aujourd'hui les téléphone 3G et les smartphones permettent de lever le problème technique de l'accès au contenu : c'est possible, rapide et tellement pratique. 
Si en plus les gens comme vous et moi peuvent créer leur propre code et y associer le contenu de leur choix, alors ça peut vraiment décoller. 


Et ce que propose MyElefant est vraiment canon ! Perso , j'adore !!!!


Pour vous, j'ai donc testé leur site et leur application. Vous pouvez télécharger l'application (gratuite) MyElefant sur l'AppStore. Puis flashez le code suivant :
Ça m'a pris à peine une minute pour le créer. Certes, le contenu est très simple mais c'est plus pour la démonstration. Je ne doute pas que vous irez beaucoup plus loin !


Je vous mets également l'un des films de présentation qu'ils ont réalisé :





Alors rendez-vous tout de suite sur www.myelefant.fr , créez un compte, générez plein de codes et insérez-les partout où cela peut vous être utile !!


Bravo encore à Cyril et Jean-Philippe et bonne année 2011 avec MyElefant !

4 janv. 2011

Un jour, une info : la sortie du Magazine Cocktail Deluxe n°5

Pour trouver quelques bonnes recettes de cocktails, il y a internet bien sûr, les livres de cuisine, aussi, mais il existe également une sorte d'ovni : "Cocktail Deluxe", dont le 5ème numéro est paru en décembre dernier, mais n'est réellement disponible que maintenant (cf PS). 

Cocktail Deluxe est le seul magazine disponible en kiosque dédié aux cocktails. A la différence des livres de cuisine qui se contentent souvent des cocktails incontournables, ce guide bi-annuel présente les nouvelles recettes "signatures" des grandes marques de boissons. Il est destiné à la fois aux professionnels, mais aussi et surtout aux amateurs qui recherchent des recettes originales et "de saison", à réaliser chez eux, lorsqu'ils reçoivent des amis par exemple... 

Cette 5ème édition du magazine comporte ainsi 65 recettes (dont mes 3 créations préférées à base de Ballantine's 12 ans !) et 4 grands dossiers thématiques : "deux siècles de cocktails", une rétrospective très intéressante rédigée par le grand mixologiste Fernando Castellon, "l'absinthe", "les liqueurs de France" et enfin "les cocktails chauds" à base de café ou de chocolat chaud.

Il y a quelques temps, j'étais encore du côté des annonceurs, avec Ballantine's. Il est assez rigolo désormais de faire partie du troisième groupe : les lecteurs/acheteurs ! Mais j'aime beaucoup ce magazine, pratique, complet et très quali. Et, by the way, il est édité par Franck Poncelet, aussi éditeur du magazine Barmag, un gratuit disponible dans les bars, avec qui j'avais eu beaucoup de plaisir à collaborer et qui peut être fier de cette 5ème édition.

Alors, en attendant que Sipeasy vous accompagne dans la découverte de nouvelles recettes de cocktails et de nouvelles saveurs, n'hésitez pas à vous plonger dans l'univers de "Cocktail Deluxe n°5" ! 4,90€ de valeurs sûres !



Ps : Ce post est prêt en réalité depuis quelques temps déjà. J'avais commencé à l'écrire au moment de la sortie officielle du magazine (le 16 décembre), mais je n'ai pas pu me le procurer plus tôt en raison de la grève de la distribution de la presse qui a duré pendant tout le mois de décembre. Or je tenais à l'avoir en main pour finir mon post car je souhaite ne mettre sur ce blog que des informations personnellement vérifiées et des expériences véritablement réalisées.

3 janv. 2011

Un jour, un article : "Cognac chic, Cognac mix" - L'Express Styles - N° 3102 du 15/12/10

Pendant mes quelques jours de repos en Normandie en fin d'année 2010, je suis tombé sur un article assez intéressant dans un numéro de L'Express Styles présentant quelques créations de jeunes barmen et barmaid autour du Cognac. 
Comme l'introduction le rappelle, le Cognac a aujourd'hui en France une image un peu désuète, exhalant "un doux parfum de France bourgeoise, de feu de cheminée et de velours côtelé." La menace qui pèse dès lors sur ce spiritueux d'exception est de ne pas réussir à recruter des consommateurs dans les jeunes générations et de mourir lentement dans son pays d'origine, pour n'être considérée à sa juste valeur qu'en Asie. Cette image un peu ringarde a pourtant été totalement déformée outre-atlantique en devenant la boisson fétiche des gangsta-rappeurs américains. 


Entre ces deux visions très opposées, le BNIC (Bureau national interprofessionnel du Cognac) travaille depuis plusieurs années à la modernisation de l'image du Cognac, en particulier en France. Pour ne pas se laisser distancé et risquer de perdre le combat du recrutement de consommateurs notamment face au whisky, il a réalisé un très important travail de fond pour redonner des lettres de noblesse contemporaines au Cognac. 
La mixologie est ainsi une véritable opportunité pour tous ces spiritueux à l'image vieillissante : elle apporte à la fois de la modernité, mais aussi de la sophistication, tout en conservant une image haut de gamme et une certaine complexité. En effet il ne s'agit pas de réaliser un cocktail Cognac-Coca, mais une véritable création qui révèle les arômes du Cognac et sublime la boisson.
Pour cela, le BNIC a fait appel en 2009 à une vingtaine de mixologistes des plus grands établissements mondiaux, pour créer un cocktail signature, le "Cognac Summit"dont il fait la promotion à chaque occasion qui se présente (Grand Tasting, Cocktail Spirits...). 


Dans l'article de l'Express Styles, l'ambition est de passer à une seconde étape, d'aller encore plus loin, avec des créations "personnelles" de jeunes barmen et barmaid de moins de trente ans : Steve Joachim barman au Cercle, Vicky Milon barmaid au Park Hyatt, Bastien Poulvélarie barman au Burgundy et Aurélie Panhelleux barmaid au Forum. 
Il y a trois points qui m'ont beaucoup intéressé dans cet article/reportage :
- Tout d'abord, la force de prescription de jeunes mixologistes que recherchent les Maisons de Cognac. Nous savons très bien que cet article n'est pas rédigé au hasard et qu'une opération de communication a été menée avec succès. Mais je trouve très fort et très intéressant le fait de s'appuyer sur les jeunes talents de quatre des établissements les plus réputés en matière de mixologie. Le message qu'ils cherchent à faire passer est clairement que les jeunes générations de barmen sont attachés à ce spiritueux et le mettent au coeur de leur création. Ce ne sont pas les vieux briscards du métier qui le disent, mais bien les jeunes pousses de moins de trente ans d'aujourd'hui qui se l'approprient.
- Deuxièmement, le fait d'utiliser des cognacs d'exception, des jus de très grande qualité, et non pas le petit cognac d'entrée de gamme. En effet, de plus en plus, il est accepté (voire reconnu!) que pour faire de bons cocktails, il faut de bons ingrédients. Et utiliser un cognac à 100 ou 400 € pour un cocktail n'est pas une hérésie ! Il s'agit toutefois de créer un cocktail à la hauteur, de mettre en valeur le jus et ses qualités organoleptiques... et cela est plutôt compliqué. De nombreux pays sont en avance sur cette vision, mais la France évolue aujourd'hui dans ce sens. D'ailleurs, la mixologie est un art qui commence à être reconnu au même niveau que la cuisine ou la pâtisserie, comme en témoigne la création du concours de Meilleur Ouvrier de France (MOF) en 2011 (sur lequel je reviendrai une prochaine fois).
- Enfin, le fait de travailler en interprofession pour la mise en valeur d'un produit, d'une appellation, et non pas d'une marque. Dans les spiritueux, le BNIC est vraiment le meilleur exemple de travail en commun pour délivrer un message uni et revaloriser une appellation pour le bien de l'ensemble de ses acteurs.  


Ainsi, cet article, qui met véritablement "le cognac à la bouche" avec des cocktails alléchants, est une belle promotion de ce produit à consommer pur ou désormais en cocktail ! 

2 janv. 2011

BONNE ANNÉE À TOUS !

Chères lectrices, chers lecteurs,
Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2011. Je vous souhaite à tous de passer une excellente année, de vivre de belles aventures personnelles et professionnelles, d'avoir beaucoup de bonheur et une bonne santé. 
2011 sera une année excitante, stimulante, riche et difficile pour SIPEASY (et pour moi !) : 
la création de la société, l'ouverture du premier point de vente, les premiers clients, des partenariats concrétisés, des cocktails à partager et de nouvelles saveurs à tester, beaucoup de choses à découvrir et des échecs à surmonter ... 
Je vous donne donc rendez-vous pendant toute cette année pour partager avec vous mon aventure et la rendre tous les jours plus concrète avec vous. 


BONNE ANNÉE 2011 !!


Paul-Eric