Aujourd'hui, j'ai souhaité commencer la série des posts qui porteront directement sur mon aventure et mon projet de création d'entreprise.
Et pour cette première, levons le mystère sur le nom que j'ai choisi de donner à mon projet, à ma marque et à mes produits : SIPEASY.
Ce nom, à consonance anglophone, est un nom plutôt doux et mélodieux, mais pour la plupart de mes interlocuteurs, il n'évoque pas, de façon immédiate, le sens du projet que je leur présente.
Comme tout nom qui est donné à un projet ou à un produit nouveau, il ne met jamais tout le monde d'accord, mais, au moins, il a le mérite de lui donner une vie. Le nom Sipeasy est né dans mon esprit après plus de trois mois de réflexion et des dizaines de noms essayés, rejetés, proposés, testés auprès d'amis. Et cela m'obsédait car sans le nom, je n'arrivais pas à me projeter dans un univers. Il me manquait quelque chose pour avancer.
On cherche à "dire" quelque chose, à "raconter" son projet avec son nom.
De nombreux obstacles se présentent au créateur. En particulier, les noms déjà utilisés par les concurrents, directs ou indirects... les noms déposés, les noms de domaines déjà achetés... Dans mon cas, tout ce qui contient "cocktail", "apéritif", "boisson" ou "boire", "drink", "expérience", "taste", etc. même si tous ces mots ne sont pas nécessairement souhaitables en raison de la perception parfois négative qu'il portent en eux.
Certes, un nom qui utiliserait un mot cité ci-dessus rendrait peut-être mon concept plus compréhensible immédiatement. Cela me rappelle un post du blog de Guilhem Bertholet sur "comment trouver le nom de sa startup?" où sa première suggestion est de trouver un nom qui a un lien direct avec le business, constituant ainsi l'un des premiers vecteurs de la communication. Faut-il encore qu'il ou ils soi(en)t disponible(s) et valorisant(s) !
En réalité, pour des personnes initiées, c'est-à-dire avec un niveau avancé d'anglais (dont je ne prétends pas du tout faire partie), le nom "Sipeasy" a un véritable lien business : en effet, "Sip" est un verbe qui signifie en anglais "siroter"... comme on "sirote un cocktail". C'est aussi un nom commun utilisé par exemple dans l'expression "take a sip" : prendre une gorgée.
L'utilisation de ce mot apporte, en outre, pour moi, un sens très valorisant : c'est le fait de boire en prenant son temps, de prendre de petites gorgées, de déguster sans toutefois se prendre la tête dans la dégustation ... Tout cela tient en trois lettres : S-I-P !
La seconde partie, "easy" a également plusieurs sens en anglais. Le sens de "facile/facilement", évidemment, qui est un élément clé de mon concept et que vous retrouverez dans mes produits (je reviendrai dessus une prochaine fois... ne levons pas tous les mystères d'un seul coup), mais cet adjectif et adverbe a aussi le sens de "douceur/doucement", comme il est par exemple utilisé dans les pays anglo-saxons dans mon sport de coeur, l'aviron, pour ralentir après une accélération.
Encore une fois, le mode de consommation en cocktail, en particulier, est une invitation à prendre son temps. Ce n'est pas une boisson que l'on boit rapidement, mais, au contraire, un plaisir que l'on fait durer.
Enfin, comme le suggère Guilhem dans le deuxième point de son post, il faut "raconter une histoire". Et c'est cela que je souhaite véritablement avec le nom "Sipeasy".
Au-delà des deux mots "sip" et "easy" détaillés ci-dessus, l'ensemble du mot est une allusion au "speakeasy" ou aux "speakeasies", ces bars clandestins, que je vous avais présentés ici, et qui marquèrent l'entrée dans l'ère du cocktail "moderne".
Et si... Et si l'entreprise "Sipeasy" faisait entrer les cocktails dans une nouvelle ère, une ère de la démocratisation du cocktail, d'une diffusion plus large encore ? C'est exactement le rêve que j'ai, c'est tout à fait l'ambition du projet.
Le nom "Sipeasy" fait encore débat autour de moi. Je ne serai jamais sûr que c'est le bon, je ne suis pas non plus certain qu'il n'évoluera pas en une autre "marque" plus intéressante encore, mais pour l'instant j'y crois !
Je crois en son sens, en l'histoire qu'il raconte et je crois en l'ambition qu'il porte...
Ainsi je suis très heureux de vous présenter dans ce blog la naissance jour après jour de cette marque à laquelle je souhaite de pouvoir vivre longtemps : SIPEASY !!
28 déc. 2010
25 déc. 2010
23 déc. 2010
Un jour, un cas marketing : la campagne 2D d'Absolut au UK
En lisant le blog de mes camarades co-incubés de la société MyElefant (qui viennent tout juste de sortir la version bêta de leur service à découvrir ici), j'ai appris qu'Absolut était en pleine campagne de promotion de leur application "Drinkspiration" au Royaume-Uni à l'aide des fameux codes 2D ! En effet, un article en ligne du magazine anglais "Marketing" auquel le blog fait référence, relate que 200 000 bouteilles de la marque de vodka portent ce mois-ci une collerette promouvant l'application iphone à l'aide des codes.
Depuis que j'ai découvert cette technologie, j'ai vraiment cru dans le potentiel qu'elle représentait pour les marques de vins et spiritueux et je suis très content de voir qu'une marque de spiritueux puissante s'approprie vraiment cet outil, à une échelle nationale.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'outil, un code 2D (ou flashcode ou QR code) est un image carrée constituée elle-même de plein de petits carrés. Pour l'utiliser, il suffit de "flasher" l'image à l'aide de son téléphone/smartphone sur lequel on a préalablement téléchargé un lecteur (par exemple celui de MyElefant ou celui de Mobiletag). L'application utilise en fait la fonctionnalité "appareil photo" du téléphone. Ainsi, lorsque l'utilisateur "flashe" le code, il est automatiquement dirigé vers une page web qui, elle, peut renvoyer n'importe quel contenu que l'annonceur souhaite communiquer : texte, photo, vidéo,...
Il a aussi l'avantage de pouvoir utiliser l'ensemble des outils du smartphone pour en accroitre l'utilité et l'efficacité : la géolocalisation par exemple.
Il a enfin un avantage majeur : il est très peu coûteux quand on utilise les fonctionnalités minimum comme le propose en version gratuite MyElefant.
Le principal inconvénient est l'utilisation du lecteur nécessite de pouvoir accéder à internet depuis son téléphone, ce qui a longtemps été un frein important. Aujourd'hui, la 3G/3Gs et l'équipement des usagers de mobiles en smartphones permettent de lever complètement cet obstacle, en particulier pour une marque comme Absolut qui cible des jeunes actifs (une population encore plus équipée).
Les Etats-Unis et le Japon étaient pionniers dans l'utilisation des codes 2D. En Europe et en France, seulement quelques annonceurs se sont lancés sur cette technologie depuis longtemps.
Le secteur des alcools, voire des boissons, a été beaucoup plus lent à s'y intéresser vraiment. Il faut préciser qu'en France, la contrainte légale était assez forte (et assez floue jusqu'à l'évolution de la loi Evin en 2009). Depuis un an, quelques projets ont vu le jour, malheureusement pas sur Ballantine's comme je le souhaitais. Par exemple, la marque de rhum Havana Club avait inséré, sur ses affiches publicitaires, des codes 2D qui renvoyaient sur le site internet de la marque.
La campagne d'Absolut est très intéressante car elle apporte une dimension supplémentaire. Elle utilise le faible coût de diffusion de son code pour faire connaitre aux consommateurs un vrai service complémentaire apporté par la marque : une application autour du cocktail. L'application "Drinkspiration" avait déjà été lancée en 2009 mais la notoriété de l'application était sans doute limitée.
Grâce à cette campagne, la diffusion du code est très large (dans tous les supermarchés), le coût d'acquisition de consommateurs est relativement faible (une collerette), et ils prennent une vraie avance sur les concurrents. De plus, l'application vers laquelle les codes renvoient, le service proposé par la marque, est bien faite.
Absolut ne s'est pas contentée de proposer une enième application cocktail mais utilise sa puissance commerciale, son avantage comparatif, pour faire connaitre son application, renforcer son service et simplifier aux consommateurs l'accès à celui-ci. La marque utilise les outils modernes pour faire le lien entre ses bouteilles (son produit initial) et tout le contenu qu'elle propose sur internet (ses services).
Absolut prouve donc encore sa place de grande marque internationale en ayant une stratégie de communication globale, audacieuse et en avance sur ses concurrents ... au Royaume-Uni. Ma question est donc assez naïve : à quand finalement une telle campagne en France ?
Depuis que j'ai découvert cette technologie, j'ai vraiment cru dans le potentiel qu'elle représentait pour les marques de vins et spiritueux et je suis très content de voir qu'une marque de spiritueux puissante s'approprie vraiment cet outil, à une échelle nationale.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'outil, un code 2D (ou flashcode ou QR code) est un image carrée constituée elle-même de plein de petits carrés. Pour l'utiliser, il suffit de "flasher" l'image à l'aide de son téléphone/smartphone sur lequel on a préalablement téléchargé un lecteur (par exemple celui de MyElefant ou celui de Mobiletag). L'application utilise en fait la fonctionnalité "appareil photo" du téléphone. Ainsi, lorsque l'utilisateur "flashe" le code, il est automatiquement dirigé vers une page web qui, elle, peut renvoyer n'importe quel contenu que l'annonceur souhaite communiquer : texte, photo, vidéo,...
Il a aussi l'avantage de pouvoir utiliser l'ensemble des outils du smartphone pour en accroitre l'utilité et l'efficacité : la géolocalisation par exemple.
Il a enfin un avantage majeur : il est très peu coûteux quand on utilise les fonctionnalités minimum comme le propose en version gratuite MyElefant.
Le principal inconvénient est l'utilisation du lecteur nécessite de pouvoir accéder à internet depuis son téléphone, ce qui a longtemps été un frein important. Aujourd'hui, la 3G/3Gs et l'équipement des usagers de mobiles en smartphones permettent de lever complètement cet obstacle, en particulier pour une marque comme Absolut qui cible des jeunes actifs (une population encore plus équipée).
Les Etats-Unis et le Japon étaient pionniers dans l'utilisation des codes 2D. En Europe et en France, seulement quelques annonceurs se sont lancés sur cette technologie depuis longtemps.
Le secteur des alcools, voire des boissons, a été beaucoup plus lent à s'y intéresser vraiment. Il faut préciser qu'en France, la contrainte légale était assez forte (et assez floue jusqu'à l'évolution de la loi Evin en 2009). Depuis un an, quelques projets ont vu le jour, malheureusement pas sur Ballantine's comme je le souhaitais. Par exemple, la marque de rhum Havana Club avait inséré, sur ses affiches publicitaires, des codes 2D qui renvoyaient sur le site internet de la marque.
La campagne d'Absolut est très intéressante car elle apporte une dimension supplémentaire. Elle utilise le faible coût de diffusion de son code pour faire connaitre aux consommateurs un vrai service complémentaire apporté par la marque : une application autour du cocktail. L'application "Drinkspiration" avait déjà été lancée en 2009 mais la notoriété de l'application était sans doute limitée.
Grâce à cette campagne, la diffusion du code est très large (dans tous les supermarchés), le coût d'acquisition de consommateurs est relativement faible (une collerette), et ils prennent une vraie avance sur les concurrents. De plus, l'application vers laquelle les codes renvoient, le service proposé par la marque, est bien faite.
Absolut ne s'est pas contentée de proposer une enième application cocktail mais utilise sa puissance commerciale, son avantage comparatif, pour faire connaitre son application, renforcer son service et simplifier aux consommateurs l'accès à celui-ci. La marque utilise les outils modernes pour faire le lien entre ses bouteilles (son produit initial) et tout le contenu qu'elle propose sur internet (ses services).
Absolut prouve donc encore sa place de grande marque internationale en ayant une stratégie de communication globale, audacieuse et en avance sur ses concurrents ... au Royaume-Uni. Ma question est donc assez naïve : à quand finalement une telle campagne en France ?
21 déc. 2010
Un jour, un cocktail : le Cosmopolitan
Dans la continuité de mon précédent post "Un jour, un cocktail" sur le Dry Martini, voici un post sur son équivalent "féminin", le Cosmopolitan.
Ce que James Bond a apporté au Dry Martini, Sarah Jessica Parker et ses copines héroïnes de "Sex and the City" l'ont apporté au Cosmo : un véritable coup de popularité et une image glamour.
Ce cocktail aurait été inventé à la fin des années 1950 comme une alternative au Martini alors que beaucoup de personnes commandaient des Martini simplement pour être vues avec un verre à Martini à la main. C'était donc une façon d'utiliser ce verre si élégant avec une recette plus féminine.
La recette a été publiée pour la première fois au début des années 1960 sous le nom "Stealth Martini" ("furtif" en anglais) puis le cocktail a été rebaptisé "Cosmopolitan" dans les années 1970.
Apprécié de barmen réputés qui le plaçaient en tête de leur carte de bar, le Cosmopolitan est vite devenu un incontournable de la côte Est des États-Unis puis de l'ensemble du pays.
Remis sur le devant de la scène dans la série "Sex and the City", les héroïnes ont alors voulu prouver qu'elles étaient responsables de cette popularité : elles ont ainsi changé pour le White Cosmopolitan , à base de jus de cranberry blanc, et la mode new-yorkaise a évolué presque instantanément.
Le Cosmopolitan reste un cocktail assez sec, mais plus doux et moins amer que le "Dry Martini". Et si je peux me le permettre, il n'est clairement pas à réserver aux seules femmes...
La recette ? Dans un shaker, versez 4cl de vodka (ou de vodka aromatisée citron pour les puristes), 1,5 cl de triple sec (Cointreau, Grand Marnier, Cartron...), 3 cl de jus de cranberry, 1,5 cl de jus de citron vert et 5 ou 6 glaçons. Shakez, puis versez dans un verre à Martini en filtrant .
Ce que James Bond a apporté au Dry Martini, Sarah Jessica Parker et ses copines héroïnes de "Sex and the City" l'ont apporté au Cosmo : un véritable coup de popularité et une image glamour.
Ce cocktail aurait été inventé à la fin des années 1950 comme une alternative au Martini alors que beaucoup de personnes commandaient des Martini simplement pour être vues avec un verre à Martini à la main. C'était donc une façon d'utiliser ce verre si élégant avec une recette plus féminine.
La recette a été publiée pour la première fois au début des années 1960 sous le nom "Stealth Martini" ("furtif" en anglais) puis le cocktail a été rebaptisé "Cosmopolitan" dans les années 1970.
Apprécié de barmen réputés qui le plaçaient en tête de leur carte de bar, le Cosmopolitan est vite devenu un incontournable de la côte Est des États-Unis puis de l'ensemble du pays.
Remis sur le devant de la scène dans la série "Sex and the City", les héroïnes ont alors voulu prouver qu'elles étaient responsables de cette popularité : elles ont ainsi changé pour le White Cosmopolitan , à base de jus de cranberry blanc, et la mode new-yorkaise a évolué presque instantanément.
Le Cosmopolitan reste un cocktail assez sec, mais plus doux et moins amer que le "Dry Martini". Et si je peux me le permettre, il n'est clairement pas à réserver aux seules femmes...
La recette ? Dans un shaker, versez 4cl de vodka (ou de vodka aromatisée citron pour les puristes), 1,5 cl de triple sec (Cointreau, Grand Marnier, Cartron...), 3 cl de jus de cranberry, 1,5 cl de jus de citron vert et 5 ou 6 glaçons. Shakez, puis versez dans un verre à Martini en filtrant .
Petite synthèse sur le Cosmopolitan :
Éléments objectifs :
- Type : cocktail sec à base de vodka
- Ingrédients : Vodka, Triple Sec, Jus de cranberry, Citron vert
- Verre : Verre à martini
- Technique : Shaker
- Verre : Verre à martini
- Technique : Shaker
Avis personnel :
- Note : 3/5
- Qualificatif : sec, féminin, glamour
- Quand? : tout au long de la soirée
- Complexité : 2/5
- Ingrédients sous la main : 2/5
- Prix : assez élevé si vous n'avez pas déjà les ingrédients dans votre bar personnel, sinon raisonnable.
- Prix : assez élevé si vous n'avez pas déjà les ingrédients dans votre bar personnel, sinon raisonnable.
20 déc. 2010
Un jour, un cocktail : le "Dry Martini" et ses dérivés (Vodkatini, Vesper)
Comme je l'annonçais dans mon post sur la célèbre expression de James Bond "Shaken, not stirred", je préférais réserver la recette du Martini et celles de ses dérivés (Vodka-Martini et Vesper) à un post dédié.
Le "Dry Martini" est un cocktail sec à base de gin et de vermouth, devenu très populaire pendant la Prohibition, en particulier en raison de la production grandissante de gin. Le vermouth et les olives viennent sublimer le gin en apportant un peu de douceur et d'arômes.
La recette : dans un verre à mélange, versez 5 cl de gin et 1 cl de vermouth blanc (Martini, Cinzano, Noilly Prat...). Ajoutez des glaçons jusqu'au 2/3 puis remuez rapidement avec la cuillère à mélange de haut en bas. Servez en retenant les glaçons dans un "verre à martini" rafraîchi et décoré d'une ou deux olives piquées au fond du verre.
Une première variante de ce cocktail est la "Vodka-Martini" (ou "Vodkatini"), rendue célèbre depuis les années 1960 grâce à l'agent secret. La recette est, de fait, semblable à celle du "Dry Martini" dont on remplace simplement le gin par de la vodka. On peut également imiter James Bond et préférer réaliser le cocktail "au shaker, non à la cuillère".
Par ailleurs, il faut noter que les proportions des deux principaux ingrédients varient selon les recettes, notamment en fonction du caractère "sec" que l'on souhaite donner au cocktail. Pour un cocktail "Extra-dry", augmentez un peu la vodka et diminuez un peu le vermouth (par exemple 7cl/1cl). Pour un cocktail "Dry", resserrez un peu les proportions (5cl/2cl).
Enfin, une autre variante est le "Vesper", également connu sous le nom de "vespa" ou "Vesper Martini Dry". Cette recette a été inventée et nommée par Gilberto Preti à Londres en 1952 pour le roman Casino Royale de Ian Fleming. L'agent 007 le commande pour commémorer ses sentiments vifs pour la séduisante agent double qui est à ses côtés : Vesper Lynd. Il en donne ainsi la recette au barman : "In a deep champagne goblet.... Three measures of Gordon's, one of vodka, half a measure of Kina Lillet. Shake it very well until it's ice-cold, then add a large thin slice of lemon or orange peel."
La recette est donc tout simplement : dans un shaker, versez 2 cl de vodka, 6 cl de gin, 1cl de Lillet blanc et 5 ou 6 glaçons. Shakez, filtrez et servez dans un "verre à martini" dans lequel vous ajoutez le zeste d'orange ou de citron.
Il ne reste alors plus qu'à commencer la partie de poker ... !
Petite synthèse sur la Vodka-Martini (que j'ai regoûté pour vous ce week-end) :
Éléments objectifs :
- Type : cocktail sec à base de vodka
- Ingrédients : Vodka, Vermouth blanc, olives
- Verre : verre à martini
- Technique : verre à mélange (ou shaker)
Avis personnel :
- Note : 4/5
- Qualificatif : sec, assez fort, mais tellement classe !
Le "Dry Martini" est un cocktail sec à base de gin et de vermouth, devenu très populaire pendant la Prohibition, en particulier en raison de la production grandissante de gin. Le vermouth et les olives viennent sublimer le gin en apportant un peu de douceur et d'arômes.
La recette : dans un verre à mélange, versez 5 cl de gin et 1 cl de vermouth blanc (Martini, Cinzano, Noilly Prat...). Ajoutez des glaçons jusqu'au 2/3 puis remuez rapidement avec la cuillère à mélange de haut en bas. Servez en retenant les glaçons dans un "verre à martini" rafraîchi et décoré d'une ou deux olives piquées au fond du verre.
Une première variante de ce cocktail est la "Vodka-Martini" (ou "Vodkatini"), rendue célèbre depuis les années 1960 grâce à l'agent secret. La recette est, de fait, semblable à celle du "Dry Martini" dont on remplace simplement le gin par de la vodka. On peut également imiter James Bond et préférer réaliser le cocktail "au shaker, non à la cuillère".
Par ailleurs, il faut noter que les proportions des deux principaux ingrédients varient selon les recettes, notamment en fonction du caractère "sec" que l'on souhaite donner au cocktail. Pour un cocktail "Extra-dry", augmentez un peu la vodka et diminuez un peu le vermouth (par exemple 7cl/1cl). Pour un cocktail "Dry", resserrez un peu les proportions (5cl/2cl).
Enfin, une autre variante est le "Vesper", également connu sous le nom de "vespa" ou "Vesper Martini Dry". Cette recette a été inventée et nommée par Gilberto Preti à Londres en 1952 pour le roman Casino Royale de Ian Fleming. L'agent 007 le commande pour commémorer ses sentiments vifs pour la séduisante agent double qui est à ses côtés : Vesper Lynd. Il en donne ainsi la recette au barman : "In a deep champagne goblet.... Three measures of Gordon's, one of vodka, half a measure of Kina Lillet. Shake it very well until it's ice-cold, then add a large thin slice of lemon or orange peel."
La recette est donc tout simplement : dans un shaker, versez 2 cl de vodka, 6 cl de gin, 1cl de Lillet blanc et 5 ou 6 glaçons. Shakez, filtrez et servez dans un "verre à martini" dans lequel vous ajoutez le zeste d'orange ou de citron.
Il ne reste alors plus qu'à commencer la partie de poker ... !
Petite synthèse sur la Vodka-Martini (que j'ai regoûté pour vous ce week-end) :
Éléments objectifs :
- Type : cocktail sec à base de vodka
- Ingrédients : Vodka, Vermouth blanc, olives
- Verre : verre à martini
- Technique : verre à mélange (ou shaker)
Avis personnel :
- Note : 4/5
- Qualificatif : sec, assez fort, mais tellement classe !
- Quand? : en apéritif
- Complexité : 2/5
- Ingrédients sous la main : 3/5
- Prix : assez élevé si vous n'avez pas déjà les ingrédients dans votre bar personnel, sinon relativement faible.
- Prix : assez élevé si vous n'avez pas déjà les ingrédients dans votre bar personnel, sinon relativement faible.
17 déc. 2010
Un jour, un bar à cocktail : l'Experimental Cocktail Club
Difficile, vu la thématique générale de mon blog, de ne pas parler de l'Experimental Cocktail Club.
Ce bar du quartier Montorgueil est, depuis juin 2007, LE bar à cocktail des jeunes trentenaires de Paris. En 3 ans, il est devenu un véritable "classique incontournable".
Ce bar cosy est une sorte d'intermédiaire entre le Speakeasy des années 1930 (auquel les créateurs font clairement référence) et d'un bar lounge moderne. Les pierres apparentes, la déco élégante et la clientèle branchée en font a priori un endroit agréable où passer la soirée.
La qualité des cocktails est incontestable. Ils sont réalisés par de vrai barmen très pro et les produits qui les composent sont de qualité. Le corollaire est un prix des cocktails assez élevé, mais pas tellement plus qu'ailleurs, sauf qu'ils sont bien faits !
Toutefois, lorsque j'y suis allé, j'ai été un peu déçu. Tout d'abord parce qu'à force d'en entendre parler, je m'étais imaginé un endroit encore plus magique (c'est un peu le problème du buzz). Ensuite et surtout, parce que j'y suis allé un samedi soir, et ce n'est clairement pas le meilleur moment pour y aller : l'endroit est petit et nous étions complètement serrés. Pas de possibilité de parler avec le barman pour tenter un cocktail sur mesure comme cela est proposé, et quasiment impossibilité de parler entre nous, coincés comme nous étions contre le piano. Enfin, parce que le côté select, "je me la raconte" et j'ai un videur qui fait sa loi dehors, m'énerve toujours un peu.
J'étais donc resté un peu sur ma faim.
J'en ai souvent parlé avec des amis autour de moi, parce que c'est vraiment un bar de référence aujourd'hui pour les cocktails, et l'expérience semble avoir toujours été un peu la même : le week-end, c'est pas top (on se comprend... on part de très haut quand même), la semaine, ce serait canon !
Alors, je sais désormais ce qu'il me reste à faire ...
Ce bar du quartier Montorgueil est, depuis juin 2007, LE bar à cocktail des jeunes trentenaires de Paris. En 3 ans, il est devenu un véritable "classique incontournable".
Ce bar cosy est une sorte d'intermédiaire entre le Speakeasy des années 1930 (auquel les créateurs font clairement référence) et d'un bar lounge moderne. Les pierres apparentes, la déco élégante et la clientèle branchée en font a priori un endroit agréable où passer la soirée.
La qualité des cocktails est incontestable. Ils sont réalisés par de vrai barmen très pro et les produits qui les composent sont de qualité. Le corollaire est un prix des cocktails assez élevé, mais pas tellement plus qu'ailleurs, sauf qu'ils sont bien faits !
Toutefois, lorsque j'y suis allé, j'ai été un peu déçu. Tout d'abord parce qu'à force d'en entendre parler, je m'étais imaginé un endroit encore plus magique (c'est un peu le problème du buzz). Ensuite et surtout, parce que j'y suis allé un samedi soir, et ce n'est clairement pas le meilleur moment pour y aller : l'endroit est petit et nous étions complètement serrés. Pas de possibilité de parler avec le barman pour tenter un cocktail sur mesure comme cela est proposé, et quasiment impossibilité de parler entre nous, coincés comme nous étions contre le piano. Enfin, parce que le côté select, "je me la raconte" et j'ai un videur qui fait sa loi dehors, m'énerve toujours un peu.
J'étais donc resté un peu sur ma faim.
J'en ai souvent parlé avec des amis autour de moi, parce que c'est vraiment un bar de référence aujourd'hui pour les cocktails, et l'expérience semble avoir toujours été un peu la même : le week-end, c'est pas top (on se comprend... on part de très haut quand même), la semaine, ce serait canon !
Alors, je sais désormais ce qu'il me reste à faire ...
Petite synthèse sur l'Experimental Cocktail Club :
- Adresse : 37 rue Saint-Sauveur - Paris II - métro Sentier/Réaumur Sébastopol
- Ouverture : TBC
- Type de bar : bar à cocktails
- Ambiance : cosy, branché, un "speakeasy moderne"
- Prix du cocktail : >12 €
- Qualité des cocktails : 5/5
- Note générale : 3/5 le samedi soir, mais peut-être 5/5 en semaine ?! (j'actualiserai en temps voulu)
16 déc. 2010
Un jour, un cocktail : le Bloody Ballantine's
Ce post est une petite dédicace à ceux qui sont amateurs de whisky et amateurs de cocktails, mais qui n'ont pas forcément les bonnes recettes pour concilier les deux ! Laurent, je t'avais promis une "spéciale dédicace" !!
Le whisky est la première catégorie de spiritueux en France, devant les anisés, avec près de 40% du chiffre d'affaires, ce qui surprend souvent. En effet, les jeunes générations se sont un peu écartés du whisky, préférant des alcools plus "tendance" comme la vodka ou le rhum, ou en raison de petits excès dans leur jeunesse, au point que même sentir les effluves de whisky écoeure.
Avant d'arriver sur Ballantine's, je faisais complètement partie de ce groupe et les vodka-orange avaient remplacé les whisky-coca lors des soirées étudiantes. Mais j'ai changé! Tout d'abord, parce que j'ai redécouvert le whisky, le bon whisky, j'ai appris à l'apprécier, mais aussi et surtout parce que j'ai découvert d'autres façons de le consommer, notamment en cocktail. J'avoue ne pas être un très grand fan de "whisky on the rocks", tout du moins pas encore. En revanche, les trois cocktails que nous avions développés sur Ballantine's, dont le Pear Velvet présenté dans un autre post, ont fini de me convaincre sur la richesse du whisky.
Ces trois cocktails plaisent à tout le monde : garçons et filles, jeunes et vieux, amateurs de whisky ou pas,... et moi, je les ADORE !
J'avais donc très envie de vous présenter le 2ème des trois cocktails : le Bloody Ballantine's. Il est assez différent du Pear Velvet, mais excellent, comme lui !
La recette ? Directement dans un verre tumbler, mettez 4 feuilles de menthe, pressez un quartier de citron vert, versez 1,5 cl de sirop de framboise et complétez le verre de glace pilée (ou 5 glaçons). Ajoutez 4 cl de Ballantine's 12 ans, puis 3 cl de jus de pomme trouble et 3 cl de jus de cranberry. Remuez à la cuillère à mélange puis dégustez à la paille.
Il faut bien remuez notamment pour que le sirop de framboise se mélange bien.
Le Bloody Ballantine's est un cocktail très simple à réaliser, fruité, doux, frais, composé d'ingrédients relativement classiques. C'est un cocktail moderne dans lequel le whisky se fond parfaitement.
Un cocktail surprenant que je vous recommande tout au long de l'année. Et pourquoi ne pas essayer pendant les fêtes de fin d'année, voire pendant le réveillon ? Vous me direz ce que vous en avez pensé.
Petite synthèse sur le Bloody Ballantine's :
Éléments objectifs :
- Type : cocktail à base de whisky
- Ingrédients : Whisky Ballantine's 12 ans, sirop de framboise, jus de pomme trouble, jus de cranberry, menthe, citron vert (ces deux ingrédients sont un plus mais le cocktail fonctionne aussi sans)
- Verre : tumbler
- Technique : directement dans le verre
Avis personnel :
- Note : 5/5
- Qualificatif : fruité, frais, doux
- Quand? : en apéritif
- Complexité : 1/5
- Ingrédients sous la main : 3/5
- Prix : assez élevé (à cause du whisky Ballantine's 12 ans d'âge... indispensable)
- Prix : assez élevé (à cause du whisky Ballantine's 12 ans d'âge... indispensable)
Un jour, un article : "Osez les grands mélanges" - A Nous Paris- N° 503 du 13/12/10
Comme la plupart des Parisiens, je suis un utilisateur régulier de notre cher métro. Et comme la plupart des Parisiens qui prennent le métro, je jette régulièrement un coup d'oeil au magazine gratuit À Nous Paris.
Quelle agréable surprise quand je suis tombé sur l'article "Osez les grands mélanges" dans le numéro de cette semaine, c'est-à-dire celui paru lundi 13 décembre, en pages 16 à 18.
L'article est très sympa et, vous vous en doutez bien, je ne peux qu'adhérer à leur invitation. "Avez-vous déjà pensé aux cocktails pour rendre vos fêtes vraiment festives?" proposent-ils dès l'introduction !
Et bien entendu le titre du premier paragraphe est un très bon résumé de ma conception du cocktail : "un monde accessible"!!!
En revanche, l'extrait suivant m'interroge davantage : "vous avez quelques bouteilles d'alcool de base, du sirop de sucre de canne, de l'eau gazeuse, des jus de fruits, quelques citrons et une poignée de glaçons ? Alors vous pouvez considérer que le bar est ouvert !"
Autant la conclusion est indiscutable, autant l'hypothèse selon laquelle nous/vous/ils avons/avez/ont tous les ingrédients sous la main me semble moins évidente.
Avec les ingrédients et les recettes, nous pouvons facilement faire de très bons cocktails et partager un apéritif agréable et moderne entre amis. Mais si seulement il était plus simple d'avoir accès aux ingrédients et aux recettes, avec quelques conseils, et tout ça en bas de chez nous... ce serait vraiment sympa, vous ne trouvez pas ?
:-)
Quelle agréable surprise quand je suis tombé sur l'article "Osez les grands mélanges" dans le numéro de cette semaine, c'est-à-dire celui paru lundi 13 décembre, en pages 16 à 18.
L'article est très sympa et, vous vous en doutez bien, je ne peux qu'adhérer à leur invitation. "Avez-vous déjà pensé aux cocktails pour rendre vos fêtes vraiment festives?" proposent-ils dès l'introduction !
Et bien entendu le titre du premier paragraphe est un très bon résumé de ma conception du cocktail : "un monde accessible"!!!
En revanche, l'extrait suivant m'interroge davantage : "vous avez quelques bouteilles d'alcool de base, du sirop de sucre de canne, de l'eau gazeuse, des jus de fruits, quelques citrons et une poignée de glaçons ? Alors vous pouvez considérer que le bar est ouvert !"
Autant la conclusion est indiscutable, autant l'hypothèse selon laquelle nous/vous/ils avons/avez/ont tous les ingrédients sous la main me semble moins évidente.
Avec les ingrédients et les recettes, nous pouvons facilement faire de très bons cocktails et partager un apéritif agréable et moderne entre amis. Mais si seulement il était plus simple d'avoir accès aux ingrédients et aux recettes, avec quelques conseils, et tout ça en bas de chez nous... ce serait vraiment sympa, vous ne trouvez pas ?
:-)
15 déc. 2010
Un jour, une histoire : "Au shaker, pas à la cuillère!"
Vous avez certainement reconnu dans ce titre, l'expression si célèbre de James Bond lorsqu'il a une "petite soif" (si rarement dans les romans de Ian Fleming ou dans les films de l'agent secret). Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Extraits ...:
J'ai pensé à ce thème un peu par hasard, quoique James Bond reste une figure emblématique de l'univers du cocktail, et je trouvais ce sujet très intéressant parce qu'il amène en réalité deux réflexions que je voulais partager avec vous : d'une part, la confusion qui existe autour du terme "Martini", d'autre part la signification de l'expression "au shaker, pas à la cuillère" ou "shaken not stirred" en anglais.
Tout d'abord, un petite information sur l'utilisation du terme Martini que j'ai toujours trouvé un peu confus. Et pour cause, car il fait référence à la fois à la célèbre marque de vermouth distillée par la firme italienne Martini & Rossi, mais aussi à un cocktail, le "Martini" ou "Dry Martini", un cocktail à base de gin et de vermouth blanc (dont le Martini blanc peut être un exemple mais pas seulement, le Cinzano ou Noilly Prat en sont d'autres).
En l'occurrence, notre héros James commande généralement une variante du Dry Martini, le "Vodka Martini", subtilement rebaptisée en raison des ingrédients.
Un troisième cocktail a même été inventé pour James Bond et nommé dans le roman "Casino Royale" en 1953, dans lequel 007 commande un "Vesper" ou "Vesper Martini", qui est une sorte de mix des 2 premiers, puisqu'il est composé à la fois de Gin, de Vodka, et de Vermouth Blanc. Je ferais un autre post pour détailler les recettes.
L'autre sujet est celui soulevé par cette petite expression de James Bond, aussi célèbre que incompréhensible pour un non-averti. Mais que signifie-t-elle ?
Il existe en fait plusieurs techniques pour réaliser des cocktails : préparer directement le cocktail dans le verre, le frapper au shaker ou encore le mélanger dans un verre à mélange.
Ce dernier est un grand verre à bord épais qui sert à mélanger les boissons à l'aide d'une longue cuillère, dans le cas de cocktails qui doivent être servis limpides ou qui ne doivent pas être secoués, par exemple lorsque le cocktail est composé d'éléments gazeux.
En utilisant un verre à mélange pour préparer le cocktail "Dry Martini", l'objectif est bien initialement de mélanger les ingrédients sans le rendre trouble.
Pourtant James préfère son Vesper Martini ou sa/son Vodka Martini au shaker, mais pourquoi ? Par simple curiosité, j'ai fait de vraies investigations sur ce sujet. Et il y a une page conséquente sur le site Wikipédia anglais uniquement sur cette question, présentant même les tests scientifiques comparatifs entre les deux techniques !
Une première hypothèse très simple est que James préfère son cocktail très frais, "ice-cold" comme il le décrit dans Casino Royale (ch. 7) : "Shake it very well until it's ice-cold". Le site évoque d'autres hypothèses. Par exemple, le fait que Ian Fleming était fan des "martinis" shakés par le barman allemand Hans Schröder. Enfin une hypothèse plus "gustative" selon laquelle le fait de shaker permet de diminuer l'impression de gras du Dry Martini...
Qui sait, les trois hypothèses ne sont pas incompatibles !
Bien que ce ne soit pas mon cocktail préféré, car je fais partie d'une génération peut-être plus sensible à un peu plus de sucre, ce cocktail restera celui de James Bond. Et faire comme James Bond, c'est la classe. Le plaisir gustatif vs la classe, parfois il faut choisir :-)
J'ai pensé à ce thème un peu par hasard, quoique James Bond reste une figure emblématique de l'univers du cocktail, et je trouvais ce sujet très intéressant parce qu'il amène en réalité deux réflexions que je voulais partager avec vous : d'une part, la confusion qui existe autour du terme "Martini", d'autre part la signification de l'expression "au shaker, pas à la cuillère" ou "shaken not stirred" en anglais.
Tout d'abord, un petite information sur l'utilisation du terme Martini que j'ai toujours trouvé un peu confus. Et pour cause, car il fait référence à la fois à la célèbre marque de vermouth distillée par la firme italienne Martini & Rossi, mais aussi à un cocktail, le "Martini" ou "Dry Martini", un cocktail à base de gin et de vermouth blanc (dont le Martini blanc peut être un exemple mais pas seulement, le Cinzano ou Noilly Prat en sont d'autres).
En l'occurrence, notre héros James commande généralement une variante du Dry Martini, le "Vodka Martini", subtilement rebaptisée en raison des ingrédients.
Un troisième cocktail a même été inventé pour James Bond et nommé dans le roman "Casino Royale" en 1953, dans lequel 007 commande un "Vesper" ou "Vesper Martini", qui est une sorte de mix des 2 premiers, puisqu'il est composé à la fois de Gin, de Vodka, et de Vermouth Blanc. Je ferais un autre post pour détailler les recettes.
L'autre sujet est celui soulevé par cette petite expression de James Bond, aussi célèbre que incompréhensible pour un non-averti. Mais que signifie-t-elle ?
Il existe en fait plusieurs techniques pour réaliser des cocktails : préparer directement le cocktail dans le verre, le frapper au shaker ou encore le mélanger dans un verre à mélange.
Ce dernier est un grand verre à bord épais qui sert à mélanger les boissons à l'aide d'une longue cuillère, dans le cas de cocktails qui doivent être servis limpides ou qui ne doivent pas être secoués, par exemple lorsque le cocktail est composé d'éléments gazeux.
En utilisant un verre à mélange pour préparer le cocktail "Dry Martini", l'objectif est bien initialement de mélanger les ingrédients sans le rendre trouble.
Pourtant James préfère son Vesper Martini ou sa/son Vodka Martini au shaker, mais pourquoi ? Par simple curiosité, j'ai fait de vraies investigations sur ce sujet. Et il y a une page conséquente sur le site Wikipédia anglais uniquement sur cette question, présentant même les tests scientifiques comparatifs entre les deux techniques !
Une première hypothèse très simple est que James préfère son cocktail très frais, "ice-cold" comme il le décrit dans Casino Royale (ch. 7) : "Shake it very well until it's ice-cold". Le site évoque d'autres hypothèses. Par exemple, le fait que Ian Fleming était fan des "martinis" shakés par le barman allemand Hans Schröder. Enfin une hypothèse plus "gustative" selon laquelle le fait de shaker permet de diminuer l'impression de gras du Dry Martini...
Qui sait, les trois hypothèses ne sont pas incompatibles !
Bien que ce ne soit pas mon cocktail préféré, car je fais partie d'une génération peut-être plus sensible à un peu plus de sucre, ce cocktail restera celui de James Bond. Et faire comme James Bond, c'est la classe. Le plaisir gustatif vs la classe, parfois il faut choisir :-)
13 déc. 2010
Un jour, un bar à cocktail : le Harry's New York Bar (Paris II)
A l'opposé du Crocodile (voir mon précédent post ici), il y a le Harry's Bar. Ce bar légendaire du quartier de l'Opéra est (avis personnel) quasiment l'opposé du Croco : un bar à cocktail très haut de gamme, feutré, aux murs en boiserie d'acajou, s'adressant à une clientèle mûre et aisée, avec piano bar et collection de vieux whiskies ! Ce n'est pas l'étudiant qu'on y retrouve et avec qui on fait pote, mais plutôt le businessman ou le senior en quête de bons spiritueux.
Le Harry's Bar est le plus vieux bar américain de Paris. Son décor est celui d'un bar de Manhattan fondé en 1860 et fermé à cause de la Prohibition. Il avait alors été remonté en 1911 sous le nom de "New-York Bar" et racheté en 1923 par Harry Mac Elhone. En 1924, il fit apparaître dans le Herald Tribune un petit encadré stipulant: "Just tell the taxi driver: Sank Roo Doe Noo and get ready for the worst!" - cette phrase devant permettre à tout anglophone de se faire acheminer à l'adresse du bar... (si vous n'avez pas compris la blague, regardez l'adresse du bar ci-dessous) !
Tous les américains de Paris connaissent cette adresse culte : il fut en son temps le lieu de rendez-vous des américains expatriés à Paris et des célébrités habitant le quartier : Ernest Hemingway, Bill Tilden, Coco Chanel, Jack Dempsey, Rita Hayworth ou Humphrey Bogart...
Le Harry's Bar a deux spécialités : les vieux whiskies (plus de 300 références de whiskies dont près de 200 malts) et les cocktails. Certains des cocktails les plus classiques y ont été inventés : le White Lady en 1915, le Bloody Mary en 1919 ou encore le Blue Lagoon en 1931, pour les plus connus. Et les barmen sont parmi les meilleurs de leur profession.
Pour la petite histoire, une autre tradition y a été inventée : le "straw vote" (le "vote de paille"). Ce vote est né de l'initiative de Harry Mac Elhone en 1924 à une époque où les américains ne pouvaient pas voter par correspondance. Depuis près d'un siècle, lors de chaque élection présidentielle américaine, tous les citoyens américains résidant à Paris ou de passage, de plus de 18 ans , peuvent voter pendant un mois et de façon non-officielle pour leur candidat préféré.
Et depuis 1924, le résultat du vote du Harry's Bar a presque toujours été conforme au vrai résultat, à l'exception de 2 occasions je crois.
En 2008, lors de l'élection Obama/Mc Cain, Ballantine's était partenaire du Harry's Bar, et chaque client pouvait choisir entre 2 cocktails associés aux 2 candidats... une autre façon d'exprimer sa préférence pour un des candidats. Pour cause de neutralité, j'avais bien sûr goûté les deux !! Le vote avait d'ailleurs donné 272 voix pour Obama, 170 pour Mc Cain.
Sur le style du bar, il faut quand même s'attendre à quelque chose de très haut de gamme, l'ambiance est plutôt feutrée, et les prix sont relativement élevés. Ce n'est pas vraiment le bar lounge de jeunes actifs (euphémisme !). Le service est un peu à l'ancienne, avec de grands barmen mais un accueil parfois un peu froid. Toutefois, il a l'avantage d'être ouvert presque tous les jours jusqu'à deux heures du matin, ce qui permet de prolonger la soirée plus tard en prenant un dernier verre entre "gentlemen" !
Le Harry's Bar est le plus vieux bar américain de Paris. Son décor est celui d'un bar de Manhattan fondé en 1860 et fermé à cause de la Prohibition. Il avait alors été remonté en 1911 sous le nom de "New-York Bar" et racheté en 1923 par Harry Mac Elhone. En 1924, il fit apparaître dans le Herald Tribune un petit encadré stipulant: "Just tell the taxi driver: Sank Roo Doe Noo and get ready for the worst!" - cette phrase devant permettre à tout anglophone de se faire acheminer à l'adresse du bar... (si vous n'avez pas compris la blague, regardez l'adresse du bar ci-dessous) !
Tous les américains de Paris connaissent cette adresse culte : il fut en son temps le lieu de rendez-vous des américains expatriés à Paris et des célébrités habitant le quartier : Ernest Hemingway, Bill Tilden, Coco Chanel, Jack Dempsey, Rita Hayworth ou Humphrey Bogart...
Le Harry's Bar a deux spécialités : les vieux whiskies (plus de 300 références de whiskies dont près de 200 malts) et les cocktails. Certains des cocktails les plus classiques y ont été inventés : le White Lady en 1915, le Bloody Mary en 1919 ou encore le Blue Lagoon en 1931, pour les plus connus. Et les barmen sont parmi les meilleurs de leur profession.
Pour la petite histoire, une autre tradition y a été inventée : le "straw vote" (le "vote de paille"). Ce vote est né de l'initiative de Harry Mac Elhone en 1924 à une époque où les américains ne pouvaient pas voter par correspondance. Depuis près d'un siècle, lors de chaque élection présidentielle américaine, tous les citoyens américains résidant à Paris ou de passage, de plus de 18 ans , peuvent voter pendant un mois et de façon non-officielle pour leur candidat préféré.
Et depuis 1924, le résultat du vote du Harry's Bar a presque toujours été conforme au vrai résultat, à l'exception de 2 occasions je crois.
En 2008, lors de l'élection Obama/Mc Cain, Ballantine's était partenaire du Harry's Bar, et chaque client pouvait choisir entre 2 cocktails associés aux 2 candidats... une autre façon d'exprimer sa préférence pour un des candidats. Pour cause de neutralité, j'avais bien sûr goûté les deux !! Le vote avait d'ailleurs donné 272 voix pour Obama, 170 pour Mc Cain.
Sur le style du bar, il faut quand même s'attendre à quelque chose de très haut de gamme, l'ambiance est plutôt feutrée, et les prix sont relativement élevés. Ce n'est pas vraiment le bar lounge de jeunes actifs (euphémisme !). Le service est un peu à l'ancienne, avec de grands barmen mais un accueil parfois un peu froid. Toutefois, il a l'avantage d'être ouvert presque tous les jours jusqu'à deux heures du matin, ce qui permet de prolonger la soirée plus tard en prenant un dernier verre entre "gentlemen" !
Petite synthèse sur le Harry's Bar :
- Adresse : 5 rue Daunou - Paris II - métro Opéra
- Ouverture : 11h- 2h (3h vendredi et samedi)
- Type de bar : bar à cocktails
- Ambiance : feutrée, haut de gamme, gentlemen/businessmen, un peu froid quand même
- Prix du cocktail : >15 €
- Qualité des cocktails : 5/5
- Note générale : 4/5 à cause du prix !
12 déc. 2010
Un jour, une histoire : l'origine du mot cocktail !
Le mot "cocktail" fait partie de ces mots d'origine anglaise qui sont totalement rentrés dans notre vocabulaire quotidien. D'ailleurs, comment demanderait-on en français un cocktail au barman ? "un mélange de boissons s'il vous plaît"? "un assemblage"? "une composition" ?
Bien évidemment, personne n'a besoin d'utiliser une autre expression, parce que nous nous sommes appropriés le mot "cocktail". En plus, il est difficile de le traduire, car l'étymologie n'est pas évidente. Un mot valise ? Une déformation orthographique ?
Il y a de nombreuses théories sur l'origine du mot "cocktail". En voici quelques-unes extraites de sources comme Wikipédia, d'autres sites web et du Larousse des Cocktails.
Dans les premières théories, "cocktail" serait un mot valise, contraction de "cock" (en anglais, "un coq") et "tail" (en anglais, "la queue"). Ainsi, "cocktail" signifierait littéralement "la queue du coq". Mais, il y a d'autres hypothèses. En effet, il pourrait aussi être la contraction de "peacock" (en anglais, "un paon") et "tail", soit "la queue de paon", ou encore de "cocked" (en anglais, "tressé") et "tail", et ainsi serait "une queue tressée".
De cette dernière traduction est issue l'une des théories les plus répandues : le terme "cocked-tail" désignait les chevaux de trait auxquels, à la différence des pur-sang, on tressait la queue. La terme a ensuite évolué pour prendre le sens plus général de "douteux", "bâtard", et pour désigner une boisson issue de mélanges. Une autre interprétation de cette même source, était que l'on coupait les muscles abaisseurs des chevaux de trait, afin que la queue se redresse, comme une queue de coq.
D'autres disent que le mot viendrait de l'utilisation d'une plume (sans doute de coq) comme décoration lors du service d'une boisson afin d'indiquer la présence d'alcool.
Enfin, selon une autre légende, la fille d'un cabaretier américain avait perdu son coq à la queue très colorée. Elle offrit un breuvage à l'homme qui le retrouva et baptisa cette boisson "cocktail" ("queue de coq").
Mais peut-être est-ce tout simplement l'association de couleurs dans le verre qui fait penser à une magnifique queue de paon?
Un second groupe de théories ne considère pas le mot "cocktail" comme un mot valise, mais comme une déformation orthographique d'autres mots. Une hypothèse par exemple est que "cocktail" serait une déformation du mot français "coquetier" qui aurait été utilisé comme récipient pour servir les cocktails à la Nouvelle-Orléans au début du XIXème siècle.
Enfin, une autre théorie situe l'origine du mot au Mexique : Coctel était le nom d'une princesse dont le père fabriquait des mélanges mystérieux... Boris Vian a aussi proposé l'orthographe "coquetèle" dans l'Écume des jours.
Il y a enfin quelques autres théories mais considérées généralement comme très farfelues dans pas forcément à retenir !
En tout cas, à défaut de l'origine exacte du mot, sachez que la première apparition officielle du mot "cocktail" est datée du 13 mai 1806 dans un numéro d'un journal américain The Balance and Columbian Repository.
L'histoire que je trouve très amusante et qui est rapportée dans le Larousse des Cocktails, raconte qu'un lecteur de ce journal de la ville de Hudson dans l'Etat de New-York, intrigué, pose au directeur la question: "Monsieur, j'ai lu votre article paru le 6 de ce mois sur les comptes d'un candidat démocrate (...) sous le titre de Loss, 25 do. cock tail. Auriez-vous l'obligeance de m'informer sur ce qu'on entend par cette espèce de rafraîchissement? (...) J'ai entendu parler de jorum, de phlegm cutter, de fog-driver, (...) mais jamais de ma vie, et je vis depuis un bon nombre d'années, je n'ai entendu parler de cock tail auparavant. Est-ce une spécialité de la région, ou est-ce une nouvelle invention? Ce nom exprime-t-il l'effet de cette boisson sur une partie particulière du corps?"
Le directeur lui répond le 13 mai 1806 : "Cock tail est une boisson stimulante, composée de spiritueux de toutes sortes, de sucre, d'eau et de bitters, il est familièrement appelé bittered sling et est supposé être une excellente potion en campagne électorale parce qu'il rend le coeur hardi en même temps qu'il embrouille la tête (...) On dit aussi qu'il peut être d'une grande utilité pour un candidat démocrate, parce qu'une personne qui en a avalé un verre peut avaler n'importe quoi".
Anecdote rigolote, non ?
Voilà la petite histoire des origines du mot "cocktail". A l'occasion, je ferai un petit post sur les grandes étapes de l'histoire du cocktail et ses grandes évolutions en fonction des époques, des goûts, et des gens finalement. Les choix de boissons sont toujours un reflet intéressant des sociétés dans lesquelles elles sont consommées !
Bien évidemment, personne n'a besoin d'utiliser une autre expression, parce que nous nous sommes appropriés le mot "cocktail". En plus, il est difficile de le traduire, car l'étymologie n'est pas évidente. Un mot valise ? Une déformation orthographique ?
Il y a de nombreuses théories sur l'origine du mot "cocktail". En voici quelques-unes extraites de sources comme Wikipédia, d'autres sites web et du Larousse des Cocktails.
Dans les premières théories, "cocktail" serait un mot valise, contraction de "cock" (en anglais, "un coq") et "tail" (en anglais, "la queue"). Ainsi, "cocktail" signifierait littéralement "la queue du coq". Mais, il y a d'autres hypothèses. En effet, il pourrait aussi être la contraction de "peacock" (en anglais, "un paon") et "tail", soit "la queue de paon", ou encore de "cocked" (en anglais, "tressé") et "tail", et ainsi serait "une queue tressée".
De cette dernière traduction est issue l'une des théories les plus répandues : le terme "cocked-tail" désignait les chevaux de trait auxquels, à la différence des pur-sang, on tressait la queue. La terme a ensuite évolué pour prendre le sens plus général de "douteux", "bâtard", et pour désigner une boisson issue de mélanges. Une autre interprétation de cette même source, était que l'on coupait les muscles abaisseurs des chevaux de trait, afin que la queue se redresse, comme une queue de coq.
D'autres disent que le mot viendrait de l'utilisation d'une plume (sans doute de coq) comme décoration lors du service d'une boisson afin d'indiquer la présence d'alcool.
Enfin, selon une autre légende, la fille d'un cabaretier américain avait perdu son coq à la queue très colorée. Elle offrit un breuvage à l'homme qui le retrouva et baptisa cette boisson "cocktail" ("queue de coq").
Mais peut-être est-ce tout simplement l'association de couleurs dans le verre qui fait penser à une magnifique queue de paon?
Un second groupe de théories ne considère pas le mot "cocktail" comme un mot valise, mais comme une déformation orthographique d'autres mots. Une hypothèse par exemple est que "cocktail" serait une déformation du mot français "coquetier" qui aurait été utilisé comme récipient pour servir les cocktails à la Nouvelle-Orléans au début du XIXème siècle.
Enfin, une autre théorie situe l'origine du mot au Mexique : Coctel était le nom d'une princesse dont le père fabriquait des mélanges mystérieux... Boris Vian a aussi proposé l'orthographe "coquetèle" dans l'Écume des jours.
Il y a enfin quelques autres théories mais considérées généralement comme très farfelues dans pas forcément à retenir !
En tout cas, à défaut de l'origine exacte du mot, sachez que la première apparition officielle du mot "cocktail" est datée du 13 mai 1806 dans un numéro d'un journal américain The Balance and Columbian Repository.
L'histoire que je trouve très amusante et qui est rapportée dans le Larousse des Cocktails, raconte qu'un lecteur de ce journal de la ville de Hudson dans l'Etat de New-York, intrigué, pose au directeur la question: "Monsieur, j'ai lu votre article paru le 6 de ce mois sur les comptes d'un candidat démocrate (...) sous le titre de Loss, 25 do. cock tail. Auriez-vous l'obligeance de m'informer sur ce qu'on entend par cette espèce de rafraîchissement? (...) J'ai entendu parler de jorum, de phlegm cutter, de fog-driver, (...) mais jamais de ma vie, et je vis depuis un bon nombre d'années, je n'ai entendu parler de cock tail auparavant. Est-ce une spécialité de la région, ou est-ce une nouvelle invention? Ce nom exprime-t-il l'effet de cette boisson sur une partie particulière du corps?"
Le directeur lui répond le 13 mai 1806 : "Cock tail est une boisson stimulante, composée de spiritueux de toutes sortes, de sucre, d'eau et de bitters, il est familièrement appelé bittered sling et est supposé être une excellente potion en campagne électorale parce qu'il rend le coeur hardi en même temps qu'il embrouille la tête (...) On dit aussi qu'il peut être d'une grande utilité pour un candidat démocrate, parce qu'une personne qui en a avalé un verre peut avaler n'importe quoi".
Anecdote rigolote, non ?
Voilà la petite histoire des origines du mot "cocktail". A l'occasion, je ferai un petit post sur les grandes étapes de l'histoire du cocktail et ses grandes évolutions en fonction des époques, des goûts, et des gens finalement. Les choix de boissons sont toujours un reflet intéressant des sociétés dans lesquelles elles sont consommées !
11 déc. 2010
Un jour, un site : Lego Design by Me
Dans le cadre de mon projet de création, j'avais besoin de visualiser un peu mieux et de pouvoir montrer un élément de mon projet en volume.
À la suite d'une discussion avec le responsable de l'Incubateur HEC, Guilhem Bertholet, j'ai fait quelques recherches sur le web pour trouver des logiciels de construction en 3D.
Il y a bien sûr beaucoup de solutions possibles : le scapbooking, une construction en bois, la pâte à modeler ... mais les solutions informatiques ont quand même pas mal d'avantages !
Ne voulant pas trop investir sans être sûr, j'ai commencé par Google SketchUp, qui est une appli gratuite de Google pour construire des éléments en 3D. Très bien faite, elle nécessite toutefois de prendre le coup de main (euphémisme!) et est finalement assez technique.
Une suggestion très intéressante et très pertinente de Guilhem était de m'appuyer ou de m'aider des Lego ou des Playmobiles, et de mes recherches web, je suis alors tombé sur le site de Lego "Design by Me" : http://designbyme.lego.com/en-US/default.aspx
En téléchargeant un petit logiciel, vous pouvez modéliser une construction en Lego en 3D, puis par la suite, commander les pièces qui correspondent à votre construction.
Vous imaginez le modèle, vous choisissez donc les pièces, les couleurs, vous imbriquez tout ça. Vous déplacez, masquez, dupliquez, sélectionnez, retournez. Puis vous changez le point de vue en faisant des rotations à 360°.
C'est vraiment rigolo et ludique. J'ai tenté l'expérience et ça marche plutôt bien.
J'ai, en revanche, l'impression que c'est un peu cher par la suite pour commander les pièces (détachées) qui permettent de réaliser la structure finie en vrai chez soi. Il y a aussi quelques optimisations qui pourraient être apportées, comme le fait de pouvoir se déplacer latéralement sans rotation. Mais dans l'ensemble, c'est vraiment pas mal.
Mon fils ainé joue beaucoup aux Lego, il aime beaucoup ça (d'ailleurs, il y joue en ce moment), mais il est encore un peu petit pour jouer avec "ma" version de Lego (!!).
Bien entendu, je lui ai montré dès que j'ai téléchargé le logiciel. Il s'est quand même un peu ennuyé. Ce sera un très bon exercice par la suite, quand il sera un peu plus vieux...
Bref, ça permet vraiment de conceptualiser sans avoir toutes les pièces sous la main. Du coup, ça fait un peu logiciel de "Lego geek" mais c'est rigolo.
N'hésitez pas à essayer, et partagez vos créations !
Dès que la mienne est terminée, je la mettrai sur le blog.
Lego nous suivra toute notre vie, c'est fort !
À la suite d'une discussion avec le responsable de l'Incubateur HEC, Guilhem Bertholet, j'ai fait quelques recherches sur le web pour trouver des logiciels de construction en 3D.
Il y a bien sûr beaucoup de solutions possibles : le scapbooking, une construction en bois, la pâte à modeler ... mais les solutions informatiques ont quand même pas mal d'avantages !
Ne voulant pas trop investir sans être sûr, j'ai commencé par Google SketchUp, qui est une appli gratuite de Google pour construire des éléments en 3D. Très bien faite, elle nécessite toutefois de prendre le coup de main (euphémisme!) et est finalement assez technique.
Une suggestion très intéressante et très pertinente de Guilhem était de m'appuyer ou de m'aider des Lego ou des Playmobiles, et de mes recherches web, je suis alors tombé sur le site de Lego "Design by Me" : http://designbyme.lego.com/en-US/default.aspx
En téléchargeant un petit logiciel, vous pouvez modéliser une construction en Lego en 3D, puis par la suite, commander les pièces qui correspondent à votre construction.
Vous imaginez le modèle, vous choisissez donc les pièces, les couleurs, vous imbriquez tout ça. Vous déplacez, masquez, dupliquez, sélectionnez, retournez. Puis vous changez le point de vue en faisant des rotations à 360°.
C'est vraiment rigolo et ludique. J'ai tenté l'expérience et ça marche plutôt bien.
J'ai, en revanche, l'impression que c'est un peu cher par la suite pour commander les pièces (détachées) qui permettent de réaliser la structure finie en vrai chez soi. Il y a aussi quelques optimisations qui pourraient être apportées, comme le fait de pouvoir se déplacer latéralement sans rotation. Mais dans l'ensemble, c'est vraiment pas mal.
Mon fils ainé joue beaucoup aux Lego, il aime beaucoup ça (d'ailleurs, il y joue en ce moment), mais il est encore un peu petit pour jouer avec "ma" version de Lego (!!).
Bien entendu, je lui ai montré dès que j'ai téléchargé le logiciel. Il s'est quand même un peu ennuyé. Ce sera un très bon exercice par la suite, quand il sera un peu plus vieux...
Bref, ça permet vraiment de conceptualiser sans avoir toutes les pièces sous la main. Du coup, ça fait un peu logiciel de "Lego geek" mais c'est rigolo.
N'hésitez pas à essayer, et partagez vos créations !
Dès que la mienne est terminée, je la mettrai sur le blog.
Lego nous suivra toute notre vie, c'est fort !
10 déc. 2010
Un jour, une entreprise : La Fausse Boutique
J'étais hier soir à la soirée d'inauguration d'une nouvelle boutique, mais une boutique pas comme les autres : La Fausse Boutique. Idéalement située à deux pas du Moulin rouge, métro Blanche, et plus précisément au 32 rue Fontaine, cette boutique surréaliste, plus proche d'ailleurs du "concept store", a ouvert tout début décembre.
Leur pitch : "Quelque part entre la galerie d'art et le salon comme à la maison, La Fausse Boutique dévoile des entreprises qui ont des objets et une histoire captivantes à raconter. Venez découvrir des portraits de créateurs, partager vos nouveaux projets ou simplement faire des courses surréalistes, vous serez toujours accueillis avec le sourire !".
En fait, de leurs bureaux partagés avec d'autres entrepreneurs, ils ont fait une boutique.
Dans celle-ci, on trouve des produits atypiques qui ont la chance d'être présentés de façon singulière et valorisante, comme des oeuvres d'art.
Exemples : les jeux de cartes satiriques "Questions de merde" et "Méditations foireuses" éditées par ledroitdeperdre.com, les capsules anti-gueule de bois Deenox-After Effect d'Olivier Berthélemy (un ancien de l'Incubateur HEC), la "Ball of Whacks" de cogiter.fr de mon camarade d'HEC Laurent Meyer ou encore l'huile d'olives Terra Candido...
De mon point de vue, une telle boutique qui sert avant de tout de vitrine pour des jeunes entrepreneurs, sans (j'imagine) de pression sur le chiffres d'affaires, est justement le rêve de beaucoup d'entrepreneurs mais les obstacles sont généralement trop nombreux. Pourtant ils l'ont fait !! Qui ? François Lang (aka Frantz Lejeune) et Gabriel Munch-Andersen, les deux créateurs de www.ledroitdeperdre.com.
J'ai un peu parlé avec François de la boutique et c'est vraiment le genre d'entrepreneurs sympa et audacieux que j'aime beaucoup : il vous fait vraiment voyager dans son univers, dans son concept, dans son entreprise, et vous ne pouvez qu'adhérer.
Pour plus d'infos, allez sur www.lafausseboutique.com.
Bravo à eux pour cette audace et bon courage pour la suite.
PEF
Leur pitch : "Quelque part entre la galerie d'art et le salon comme à la maison, La Fausse Boutique dévoile des entreprises qui ont des objets et une histoire captivantes à raconter. Venez découvrir des portraits de créateurs, partager vos nouveaux projets ou simplement faire des courses surréalistes, vous serez toujours accueillis avec le sourire !".
En fait, de leurs bureaux partagés avec d'autres entrepreneurs, ils ont fait une boutique.
Dans celle-ci, on trouve des produits atypiques qui ont la chance d'être présentés de façon singulière et valorisante, comme des oeuvres d'art.
Exemples : les jeux de cartes satiriques "Questions de merde" et "Méditations foireuses" éditées par ledroitdeperdre.com, les capsules anti-gueule de bois Deenox-After Effect d'Olivier Berthélemy (un ancien de l'Incubateur HEC), la "Ball of Whacks" de cogiter.fr de mon camarade d'HEC Laurent Meyer ou encore l'huile d'olives Terra Candido...
De mon point de vue, une telle boutique qui sert avant de tout de vitrine pour des jeunes entrepreneurs, sans (j'imagine) de pression sur le chiffres d'affaires, est justement le rêve de beaucoup d'entrepreneurs mais les obstacles sont généralement trop nombreux. Pourtant ils l'ont fait !! Qui ? François Lang (aka Frantz Lejeune) et Gabriel Munch-Andersen, les deux créateurs de www.ledroitdeperdre.com.
J'ai un peu parlé avec François de la boutique et c'est vraiment le genre d'entrepreneurs sympa et audacieux que j'aime beaucoup : il vous fait vraiment voyager dans son univers, dans son concept, dans son entreprise, et vous ne pouvez qu'adhérer.
Pour plus d'infos, allez sur www.lafausseboutique.com.
Bravo à eux pour cette audace et bon courage pour la suite.
PEF
8 déc. 2010
Un jour, un cocktail : le Mojito
Depuis quelques jours, Paris, notre chère capitale, était plutôt épargnée par la neige. Mais pas aujourd'hui !
Et rien de tel pour se réchauffer que de penser à Cuba, à la Havane, à ses plages, à sa boisson iconique et à son célèbre cocktail : le Mojito. Et c'est surtout l'un de mes cocktails préférés. Je ne pouvais donc tout simplement pas attendre la saison "officielle" pour en parler sur ce blog !
Pour la petite histoire, ce cocktail est né il y a exactement 100 ans, à Cuba. Popularisé dans les années 1940 par l'incontournable bar de la Havane, la Bodeguita del Medio, puis par son plus illustre consommateur, Ernest Hemingway, ce cocktail était déjà devenu dès les années 1920 le cocktail national de Cuba.
Place maintenant à la recette.
Une des recettes classiques est la suivante : dans un verre long drink, mettre le jus d’un demi-citron vert, une cuillère à café de sucre et quelques feuilles de menthe. Piler délicatement puis rajouter de la glace pilée. Ajouter enfin 4cl de rhum cubain et compléter avec de l’eau gazeuse.
Une DES recettes ? Il n'y a pas de recette officielle ? En effet, il existe en réalité énormément de variantes dans la recette de ce cocktail, une multitude de détails subtils mais qui font souvent la différence, et finalement ces choix s'opèrent sur quasiment chaque ingrédient :
- Citron vert : les recettes proposent soit le jus d'un demi citron vert, soit un demi citron vert coupé en dés
Ma préférence : je préfère le jus seul. Comme on me l'avait expliqué, cela évite l'amertume de la peau du citron vert, et c'est assez vrai !
- Sucre : 3 options : soit 1 cuillère à café de sucre blanc fin, soit 1 cc de sucre de canne, soit 2 cl de sirop de sucre de canne
Ma préférence: mon choix serait plutôt le sucre fin, ça évite le côté trop granuleux et trop puissant, et en même temps ça a une présence que n'aurait pas vraiment le sirop de sucre de canne.
- Glace : soit de la glace pilée, soit 4-5 glaçons
Ma préférence : on associe souvent le mojito à la glace pilée, une sorte d'habitude, mais les glaçons diluent moins le goût du rhum et même de l'ensemble.
- Rhum : le dosage varie un peu selon les recettes, entre 4 et 6cl. Pour le choix du produit, la marque Havana Club recommande dans sa gamme sa référence 3 ans d'âge, Bacardi recommande la référence Bacardi Superior, l'essentiel est de choisir un rhum "léger", cubain ou "d'origine" cubaine...
- Menthe : ce n'est malheureusement que rarement un choix, on prend ce qu'on trouve en supermarché (!) mais il est dit qu'à la Havane, on utilise exclusivement de la "Hierba Buena". Qu'est-ce que c'est ? eh bien malgré mes recherches fouillées, je n'ai pas la réponse exacte. Il semble que cela recouvre deux variétés, soit la menthe verte (mentha spicata), soit la menthe poivrée (mentha x piperita) ... à creuser pour un prochain post !
- Angostura : certains en rajoutent, mais on fait le Mojito normalement sans !
- Eau gazeuse : Certains recommandent de remplacer le sucre + eau gazeuse par de la limonade ur sucre (je n'ai personnellement pas encore essayé)... Par ailleurs, si on remplace l'eau gazeuse par du Champagne, le cocktail est rebaptisé "Mojito Royal"
Voilà , à vous de choisir entre toutes ces options. Le Mojito restera toujours une valeur sure, même en plein hiver :-)
Petite synthèse sur le Mojito :
Éléments objectifs :
Et rien de tel pour se réchauffer que de penser à Cuba, à la Havane, à ses plages, à sa boisson iconique et à son célèbre cocktail : le Mojito. Et c'est surtout l'un de mes cocktails préférés. Je ne pouvais donc tout simplement pas attendre la saison "officielle" pour en parler sur ce blog !
Pour la petite histoire, ce cocktail est né il y a exactement 100 ans, à Cuba. Popularisé dans les années 1940 par l'incontournable bar de la Havane, la Bodeguita del Medio, puis par son plus illustre consommateur, Ernest Hemingway, ce cocktail était déjà devenu dès les années 1920 le cocktail national de Cuba.
Place maintenant à la recette.
Une des recettes classiques est la suivante : dans un verre long drink, mettre le jus d’un demi-citron vert, une cuillère à café de sucre et quelques feuilles de menthe. Piler délicatement puis rajouter de la glace pilée. Ajouter enfin 4cl de rhum cubain et compléter avec de l’eau gazeuse.
Une DES recettes ? Il n'y a pas de recette officielle ? En effet, il existe en réalité énormément de variantes dans la recette de ce cocktail, une multitude de détails subtils mais qui font souvent la différence, et finalement ces choix s'opèrent sur quasiment chaque ingrédient :
- Citron vert : les recettes proposent soit le jus d'un demi citron vert, soit un demi citron vert coupé en dés
Ma préférence : je préfère le jus seul. Comme on me l'avait expliqué, cela évite l'amertume de la peau du citron vert, et c'est assez vrai !
- Sucre : 3 options : soit 1 cuillère à café de sucre blanc fin, soit 1 cc de sucre de canne, soit 2 cl de sirop de sucre de canne
Ma préférence: mon choix serait plutôt le sucre fin, ça évite le côté trop granuleux et trop puissant, et en même temps ça a une présence que n'aurait pas vraiment le sirop de sucre de canne.
- Glace : soit de la glace pilée, soit 4-5 glaçons
Ma préférence : on associe souvent le mojito à la glace pilée, une sorte d'habitude, mais les glaçons diluent moins le goût du rhum et même de l'ensemble.
- Rhum : le dosage varie un peu selon les recettes, entre 4 et 6cl. Pour le choix du produit, la marque Havana Club recommande dans sa gamme sa référence 3 ans d'âge, Bacardi recommande la référence Bacardi Superior, l'essentiel est de choisir un rhum "léger", cubain ou "d'origine" cubaine...
- Menthe : ce n'est malheureusement que rarement un choix, on prend ce qu'on trouve en supermarché (!) mais il est dit qu'à la Havane, on utilise exclusivement de la "Hierba Buena". Qu'est-ce que c'est ? eh bien malgré mes recherches fouillées, je n'ai pas la réponse exacte. Il semble que cela recouvre deux variétés, soit la menthe verte (mentha spicata), soit la menthe poivrée (mentha x piperita) ... à creuser pour un prochain post !
- Angostura : certains en rajoutent, mais on fait le Mojito normalement sans !
- Eau gazeuse : Certains recommandent de remplacer le sucre + eau gazeuse par de la limonade ur sucre (je n'ai personnellement pas encore essayé)... Par ailleurs, si on remplace l'eau gazeuse par du Champagne, le cocktail est rebaptisé "Mojito Royal"
Voilà , à vous de choisir entre toutes ces options. Le Mojito restera toujours une valeur sure, même en plein hiver :-)
Petite synthèse sur le Mojito :
Éléments objectifs :
- Type : cocktail à base de rhum
- Ingrédients : Rhum léger/cubain (Havana Club ou Bacardi), menthe, citron vert, sucre, eau gazeuse
- Glace : glace pilée ou glaçons
- Verre : long drink
- Technique : directement dans le verre
Avis personnel :
- Note : 5/5
- Qualificatif : rafraîchissant, festif, une invitation au voyage à Cuba
- Quand? : apéritif
- Complexité : 2/5
- Ingrédients sous la main : 1/5
- Prix : moyen
Un dernier commentaire : le Mojito est l'un des cocktails les plus populaires, l'un de ceux qu'on a envie de faire quand on reçoit des amis chez soi, mais ne trouvez-vous pas que c'est une vraie galère quand on a l'intention d'en préparer lors d'apéritifs ? difficile de trouver de la menthe correcte en supermarché, ou même d'en trouver tout court parfois. Le citron vert, même combat. Faut traverser tout le supermarché pour acheter les produits... Ah si seulement une solution simple et clé-en-main existait ... !!!
Un dernier commentaire : le Mojito est l'un des cocktails les plus populaires, l'un de ceux qu'on a envie de faire quand on reçoit des amis chez soi, mais ne trouvez-vous pas que c'est une vraie galère quand on a l'intention d'en préparer lors d'apéritifs ? difficile de trouver de la menthe correcte en supermarché, ou même d'en trouver tout court parfois. Le citron vert, même combat. Faut traverser tout le supermarché pour acheter les produits... Ah si seulement une solution simple et clé-en-main existait ... !!!
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